RASSEMBLEMENT DEVANT LE MEDEF

ET ORGANISATION D’UN BLOCAGE

SOUS FORME D’UN PIQUE-NIQUE

Depuis 1945, et la mise en place de la Sécurité Sociale avec la retraite par répartition, le patronat français n’a jamais digérer le fait que par les cotisations sociales que ce soit sur la santé, les allocations familiales, le chômage, et sur la retraite solidaire par répartition, qu’une part des richesses créées reviennent aux salariés en plus de leurs salaire, au travers de la Sécurité Sociale.

Ce patronat français, aidé par tous les gouvernements depuis 1945, même ceux d’une certaine gauche, ont exonéré de cotisations sociales les entreprises, sur les 35 H 00, sur les bas salaires jusqu’à 1,6 fois le SMIC de manière dégressive, et parfois jusqu’2,2 fois le SMIC, s’est acharné à détruire notre Sécurité Sociale, notre système de santé, et notre système retraites.

Pour cela, le capital, ces grandes fortunes, ces dirigeants des grands médias, ont toujours fais élire des « mannequins » à leur solde, pour appliquer des politiques servant les intérêts du capital, des entreprises.

DE REFORME EN REFORME NOS RETRAITES

ET PENSIONS NE FONT QUE BAISSER

1ère source de pertes / les prélèvements : La CSG, la CRDS, la CASA minimum 4,6% -maximum 9,1% selon le revenu imposable.

2ème source de pertes : Les décrets VEIL/ BALADUR de 1993, calcul de la pension ou retraite sur les 25 meilleures années au lieu des 10 années. La perte peut aller jusqu’à 200 €, à cela s’ajoute la revalorisation des pensions et retraites sur les prix au lieu de sur l’évolution du salaire moyen. Perte estimée à plus de 10% depuis 1993.

3ème source de pertes : le blocage des pensions et retraites par Sarkozy, Hollande, Macron et les reports des dates de revalorisation (inférieures à l’inflation).

Les raisons de tous ces reculs seraient la démographie alors qu’il s’agit en fait que de la question des ressources et donc des recettes liées aux cotisations des entreprises notamment et de l’emploi avec près de 6 millions de chômeurs.

Que ce soit sur l’un et l’autre le MEDEF et le patronat français portent une lourde responsabilité, ce sont eux qui revendiquent une baisse de ce qu’ils appellent « des charges patronales » et même de ne plus en payer du tout.

Leurs revendications sont écoutés et entendues par tous les gouvernements depuis 1981 et n’ont d’autre but que de :

CASSER NOTRE SYSTEME DE PROTECTION SOCIALE, ET DE RETRAITES ET PENSIONS PAR REPARTITION ET SOLIDAIRE !