Le communiqué de la FSU Oise :
Face à l’extrême droite : construire un large front populaire
Les résultats électoraux de ce dimanche 10 juin ont placé l’extrême droite en tête des suffrages en France comme dans l’Oise. En faisant du RN son principal opposant, le président Macron se retrouve enfermé dans son propre piège, obligé de dissoudre l’Assemblée nationale en catastrophe, s’avouant ainsi vaincu. Appels à toujours plus d’autorité, mise au pas de la jeunesse, liens entre délinquance et immigration ainsi que répression du mouvement social, syndical, écologiste ou pacifiste : l’action gouvernementale suintait l’odeur rance de l’extrême-droite. Les attaques successives à l’encontre de notre modèle social (retraite, services publics, assurance chômage, école…), le virage sécuritaire, la remise en cause des libertés et l’accroissement des inégalités ont également creusé le lit de ces idées en les banalisant.
Mais l’heure n’est plus aux analyses.
Dans moins de 3 semaines maintenant une nouvelle élection aura lieu. L’heure est à la mobilisation pour que l’extrême-droite ne prenne pas le pouvoir en France. Pour la FSU, l’extrême-droite est non seulement l’ennemie des personnes issu·es de l’immigration, mais aussi celle des droits démocratiques, des libertés publiques, des femmes et de leurs droits, des personnes LGBTQIA+, du monde du travail et de l’écologie. Il faut tout faire pour lui résister. Dans l’éducation, les réformes menées ces dernières années et plus particulièrement le choc des savoirs semblent dictées directement par l’idéologie du Rassemblement national.
L’heure est à l’action.
L’union historique des forces de gauche dans un front populaire était une nécessité. Aujourd’hui, la FSU 60 prend également ses responsabilités. Elle s’inscrit et s’inscrira dans les cadres unitaires, syndicaux, politiques ou associatifs pour s’opposer à l’extrême-droite et à la macronie en portant un projet à la hauteur des besoins et des attentes populaires. Cela passe par un changement des politiques éducatives, économiques, sociales et environnementales qui ne peut, dans le contexte politique actuel, être porté ni par ce qu’il reste du macronisme, ni par l’extrême-droite et ses politiques fondées sur la discrimination, qu’elle soit de genre, de race, d’orientation sexuelle.
La FSU 60 appelle à se mobiliser et à s’exprimer y compris dans les urnes le 30 juin et le 7 juillet en votant pour des candidat·es des forces de gauche pour remporter la victoire contre l’extrême-droite.