Le premier ministre vient de court-circuiter ce matin le ministère de l’Éducation nationale, le rectorat et la DSDEN qui nous expliquent depuis des mois que les contaminations dans les écoles, les collèges et les lycées, ça n’existe pas (sauf quand les personnels sont de gros imprudents) !
Il se réfère à une note du Conseil scientifique du 12 décembre 2020 qui explique que la prudence la plus élémentaire conseille de ne pas aller à l’école dans la semaine précédant les vacances de Noël pour ne pas ensuite contaminer sa famille !

La méthode consistant à ne prendre des mesures qu’à partir de 3 cas positifs simultanés dans une classe s’est montrée assez efficace pour sous-évaluer les faits.
D’ailleurs, à la date du 11 novembre, Libération nous révélait que les chiffres officiels de contaminations donnés par l’Éducation Nationale étaient mensongers : les chiffres communiqués par l’ARS des Hauts-de-France étant presque 8 fois supérieurs aux chiffres communiqués par le rectorat d’Amiens…

Il est donc aujourd’hui reconnu officiellement que le virus circule en milieu scolaire et que le protocole sanitaire ne protège pas suffisamment les élèves et les personnels, par le gouvernement, par les autorités de Santé publique, par le premier ministre, mais pas par l’Éducation Nationale. Cette décision est le symbole de la façon dont la crise sanitaire est gérée dans l’Éducation Nationale, entre contradictions et improvisation permanente !


Communiqué de la FSU nationale :