Le premier tour des élections départementales a été marqué par le score élevé du Front national confirmant avec 25 % des voix une implantation locale. Il est même en capacité de gagner 1 ou 2 départements.
Combattant résolument les idées de l’extrême droite, la FSU rappelle que le Front National est un parti promoteur d’idées xénophobes et racistes qui sapent les fondements de la vie collective, de notre modèle social et des valeurs constitutives de la République
Sa prétention à mettre en place une politique sociale relève de l’imposture.
Stigmatisant les « profiteurs » des minima sociaux, il n’entend pas s’attaquer aux causes profondes qui creusent chaque jour un peu plus les inégalités. Pour ce parti d’extrême droite, les fonctionnaires sont des « nantis » dont il dénonce "la masse arthritique des fonctions publiques hypertrophiées". Il n’apporte pas de réponse aux attentes légitimes des citoyens : emploi, salaires, retraites, service publics, protection sociale, droits sociaux, justice fiscale…
Porteur de la préférence nationale, il s’oppose à l’égalité des droits et de traitement des salariés, renvoyant les uns à leurs origines, les autres à leurs particularités menant ainsi une attaque frontale contre les solidarités et la cohésion sociale.
C’est un parti profondément réactionnaire qui vient de voter contre le droit à l’avortement au parlement européen et de s’opposer aux préconisations exigeant l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.
Ainsi, il s’oppose aux besoins réels d’une société en changement constant et encourage l’exclusion des populations les plus fragiles.
La FSU appelle à faire barrage à la montée de l’extrême droite.
Contre la montée de ces idées contraires à ses valeurs, elle porte l’exigence d’une autre politique économique et sociale pour sortir de la crise et répondre au danger que représente l’extrême droite pour notre pays. Elle s’engage à construire avec les personnels des propositions pour redonner des repères collectifs et permettre le vivre ensemble.