Déclaration liminaire de la FSU de l’Oise :
Madame la Directeur Académique,
Madame La Secrétaire générale,
Mesdames, Messieurs
Malgré les vacances d’hiver, les agent.es nous expriment déjà leur grande lassitude et s’interrogent quand au bien fondé des nouvelles évolutions des protocoles sanitaires. La pandémie nous a frappé·es de plein fouet mais notre ministre continue à faire comme si tout allait bien, comme si la période écoulée, si douloureuse professionnellement et humainement, n’avait pas existé. Les communications de notre ministère demeurent désespérantes, tant la dichotomie est forte entre le terrain et les discours.
Le 3 mars dernier, le premier ministre a annoncé la levée de l’obligation du port du masque à compter du lundi 14 mars. Bon nombre de collègues se réjouissent de cette nouvelle étape franchie et se prennent à rêver du Covid comme d’un souvenir. Mais au même moment, on observe que les divers indicateurs repartent à la hausse, tout particulièrement dans les départements de la zone B qui ont repris le chemin de la classe les premiers, ce qui n’est pas sans inquiéter les personnels. Pour la FSU de l’Oise, il est indispensable d’agir avec prudence afin d’éviter d’alimenter un rebond épidémique. Il convient d’avoir une surveillance fine des indicateurs en milieu scolaire et des seuils clairs permettraient un pilotage plus lisible et anticipé de la crise sanitaire.
La FSU de l’Oise s’interroge sur les leçons qui ont été tirées des deux années de crise sanitaire que vient de traverser l’Ecole.
En effet, depuis début 2022 – comme depuis deux ans – l’impréparation a régné, obligeant les personnels à subir une désorganisation totale, du fait entre autre de l’incapacité à tester massivement toute la population scolaire. Chose pourtant tellement prévisible. Chose exposée, anticipée par toutes les personnes présentes dans cette instance. Cela a désorienté profondément et violemment l’ensemble de la communauté éducative alors que le ministre affichait une grande sérénité. Il aura fallu une grève massive de la profession le 13 janvier dernier sur l’ensemble du territoire pour obliger à une « reprise en main » du Ministre par l’exécutif.
En effet, dans une période où les équipements de protection étaient nécessaires (masques pour les élèves, FPP2 pour les personnels) ils sont restés trop longtemps inexistants, notamment pour les plus exposé·es (AESH, personnels de vie scolaire ou de maternelle). Quant aux capteurs de CO2, rares sont les agent·es qui peuvent prétendre aujourd’hui les voir réellement dans les classes et dans les services, bien que leur présence soit un élément de sécurité pour les personnels comme pour les usagers. Nous soulignons que la sécurité relève bien de la responsabilité de l’employeur.
En effet, depuis janvier 2022, l’aménagement du protocole a été toujours plus permissif, et cela bien que notre département ait connu plusieurs centaines de jours de classes non remplacées. Et pour cause : vous vous êtes trouvés dans l’incapacité de recruter en nombre suffisant les personnels nécessaires pour faire fonctionner l’école.
Nous vous épargnons d’aller plus loin dans le bilan des deux années écoulées. Nous avons eu maintes fois l’occasion de le partager avec vous : l’institution, à tous les étages exceptés ceux de la rue de Grenelle, sait à quel point il est catastrophique malgré l’investissement exemplaires des personnels, toutes et tous très attaché·es au service public d’éducation et aux élèves. Cela suffit.
Pour la FSU de l’Oise, il est temps de réparer l’Ecole et de la préparer sérieusement à l’avenir. Il est impératif que l’institution prenne soin de ses personnels.
La FSU demande instamment, pour la santé des personnels :
– la fin des injonctions, des évaluations nationales chronophages et des évaluations d’écoles et d’établissements. Les personnels, qui ont dû s’adapter sans cesse, ne doivent avoir à le faire que dans l’intérêt des élèves, pas pour répondre au pilotage par les résultats si cher au Ministre ;
– une action réelle sur l’équipement de sécurité et le bâti scolaire ;
– un plan pluriannuel de recrutement ambitieux qui permette l’allégement des classes et le remplacement des absent·es.
Nous tenons aussi à souligner que la reconnaissance, dont l’absence est un facteur de risque psychosocial, ne saurait se limiter à des « mercis » sur les plateaux télé, remerciements par ailleurs immédiatement contredits par les actes. La reconnaissance passe évidemment par une revalorisation massive et immédiate de tous les salaires pour l’ensemble des personnels. C’est pourquoi nous serons de nouveau mobilisés jeudi 17 mars dans le cadre interprofessionnel.
Tout ceci, Madame la Directrice Académique, finit par atteindre profondément les personnels, avec des retentissements sur leur santé. Réparer l’Ecole, la préparer à l’avenir, cela en intelligence avec tout·es ses personnels, voilà l’urgence. Le Ministère doit, enfin, l’entendre.
Compte-rendu du CHSCT-D :
Présent.es pour la FSU : BOURBIER Delphine, BOURDEAUDUCQ Nicolas, GRESSIER Guillaume
UNSA 2, FO 1, SNALC 1
L’instance est présidée par M. ROUZET, DASEN Adjoint et Mme SCHUMAN, secrétaire générale
Sont aussi présent.es Docteur Hédouin, Mme Lefèvre (infirmière), Mme Michaud (conseillère de prévention) Mme Dissaux et M.Durant (assistants sociaux) et M.Garesse (Responsable D2LF).
Lecture des déclarations préalables : FSU, FO, SNALC
Remarques de IA- DASEN suite aux déclarations : il prend en compte les remarques, même s’il n’a pas forcément de réponses car ce n’est pas toujours du domaine de l’Education Nationale.
Pour les diverses évaluations nationales citées, c’est inscrit dans la loi.
Protocole : pas de déclinaisons académiques ou départementales sur le sujet, protocole national.
Point sur la situation sanitaire :
Prise de parole Dr Hédouin : Protocole depuis le 14/03. Ce qui a changé : le masque n’est plus obligatoire mais pas interdit. Le traçage est plus simple notamment dans le 2nd degré car tous les élèves sont cas contacts et 7 jours d’éviction pour les non vaccinés et plus de 12 ans. On ne demande pas de transmission des fichiers de cas contacts.
Prise de parole de la FSU : Nous sommes déjà alerté.es par des situations complexes, certains parents veulent que les enfants gardent le masque…Problème du transport où les élèves doivent également garder le masque (notamment pour les élèves des RPI). Les élèves notamment les plus jeunes n’arrivent pas à gérer le masque plusieurs fois par jour dans les transports.
Prise de parole IA DASEN : il y a un problème de compétences, les transports ne dépendent pas de l’éducation nationale, mais l’école peut si elle a des stocks fournir des masques aux élèves sur ces temps. Nous avons des stocks en DSDEN mais il s’agit de masques adultes.
Prise de parole FSU : Quelle est la responsabilité des enseignant.es si un parent veut que l’enfant porte le maque mais l’élève l’enlève…
IA DASEN : On reste sur le protocole qui dit « levée du port du masque » donc on ne peut pas obliger l’enfant à le garder s’il ne veut pas…
Prise de parole FSU : En cas de préconisation pour raison de santé ?
IA DASEN : Il faut promouvoir la discussion avec la famille.
Prise de parole FSU : Le traçage n’est-il pas plus difficile au collège ? Il y a des brassages au CDI, à la cantine, en récréation
Dr Hédouin : non plus c’est plus simple de repérer les cas contacts. Il y a moins de petits groupes.
Prise de parole FSU : Quelle est la situation épidémique dans notre département ?
Dr Hédouin : le pic épidémique était le 20/01/22. On est redescendu fortement et cela remonte discrètement. Dans les Ardennes, il y a 30% de croissance. Dans l’Oise, nous sommes en dessous de la moyenne nationale.
La fin du port du masque a été décidée par les autorités de santé et non par l’éducation Nationale.
Beaucoup de cas avant les vacances, on est redescendu de façon drastique. Au plus fort du pic, nous avions 12 000 cas semaine.
Il y a eu 600 cas du 03/03 au 09/03. Proportion = 6% des cas sont des adultes et 94% élèves (2/3 en primaire et 1/3 collèges /lycées).
Prise de parole FSU : Quelles sont les perspectives pour les jours et les semaines à venir ? Quelles sont les données, les projections/modélisations sur lesquelles vous vous appuyez pour établir l’évolution de la stratégie dans l’Éducation nationale pour faire face à la situation ?
IA DASEN : On suit le protocole, pas de modélisation qui parle d’évolution de la situation. Pas de version départementale.
Pour les prévisions ce sont des organismes qui sont spécialisés notamment l’Institut PASTEUR.
Prise de parole FSU : Quels sont les chiffres de contamination au Covid dans l’Éducation nationale depuis la rentrée du lundi 21 février 2022 dans notre département ? Quelle évolution de ces chiffres de semaine en semaine depuis cette rentrée ? Quelle est la situation par rapport aux autres départements de l’académie ? La situation est-elle la même selon les classes d’âge (élèves du 1er degré, élèves du 2nd degré, personnels du 1er degré, personnels du 2nd degré) ?
Dr Hédouin : 0 fermeture dans l’Oise de classes pour raisons de foyer épidémiques dans une classe. Il y a eu 600 cas du 03/03 au 09/03. Proportion = 6% des cas sont des adultes et 94% élèves (2/3 en primaire et 1/3 collèges /lycées).
IA DASEN : incidence en population générale, nous sommes en-dessous des autres départements des Hauts de France.
Prise de parole FSU : Le nouveau protocole sanitaire met en place la levée de l’obligation du port du masque. Certains personnels s’en réjouissent quand d’autres, tout particulièrement les personnels vulnérables, s’en inquiètent. Lors du CHSCT-A du 9 mars, le recteur affirmait : « Restons prudents avec le retrait du masque chez les enfants et les personnels ». Qu’avez-vous mis en place pour que cette « rentrée sans masque » soit plus sereine pour les personnels ? Quelles sont vos recommandations ?
IA DASEN : Nous recommandons l’application du protocole et les mesures de précaution qui perdurent à savoir les gestes barrières.
Prise de parole FSU : Où en êtes-vous des investissements permettant le maintien de la qualité de l’air dans les classes des écoles et établissements ainsi que dans les services, permettant aux personnels (mais aussi aux usagers) de travailler dans des conditions sécurisées ?
Lors de ses échanges avec le cabinet ministériel, la F.S.U a appris qu’au niveau national, 83% des lycées, 60% des collèges, et 27% des écoles étaient pourvus de capteurs de CO2 ; qu’en est-il dans l’Oise ?
IA DASEN : Il y a une collaboration interministérielle. Ce sont les collectivités qui demandent les financements. 32 communes ou EPCI se sont intéressés au financement dont 20 qui ont déposé un dossier complet et 12 qui ont pris des renseignements auprès des affaires financières. Parfois des EPLE ont pris sur leur budget de fonctionnement pour financer les capteurs.
Prise de parole FSU : La levée de l’obligation du port du masque a-t-elle des conséquences sur la distribution de masques aux personnels (chirurgicaux et/ou FFP2) ?
SG : A ce jour, pas de retour il y a des stocks de masques à la DSDEN. Les personnels qui auraient des besoins peuvent faire la demande à leur IEN pour le premier degré, aux cheff.es d’établissement pour le 2nd degré.
Prise de parole FSU : Va-t-on-bénéficier de nouvelles dotations d’autotests ? On n’a eu une attestation que pour février et mars. Cette question est d’autant plus importante qu’avec le retrait du masque les personnels deviennent cas contact en cas de cas positif dans une classe.
Dr Hédouin : Tout personnel a le droit à un autotest gratuit à partir du moment où il est cas contact en montrant le Sms ou en rédigeant une attestation sur l’honneur et en présentant sa carte vitale. On ne sait pas encore s’il y aura une nouvelle dotation d’autotests pour mai.
Mme Lefevre : Le masque est recommandé mais pas obligatoire pendant 7 jours quand on est cas contact.
Prise de parole FSU : Les campagnes de tests dans les écoles sont-elles toujours menées ? Si, oui combien et où ?
Mme Lefevre : Les tests salivaires sont programmés jusqu’aux vacances d’avril. Il y a toujours 15 médiateurs. Leurs contrats s’arrêtent le 08/04.
Du 01/09 au 11/03, il y a eu 751 campagnes, 90 918 tests proposés, plus de 47 000 ont pu être analysés.
Le taux d’acceptation des familles pour effectuer les tests est en baisse : 46% semaine dernière. Nous étions à plus de 70% au début des campagnes de tests dans les écoles.
Depuis retour février : aucun positif de connu avec les tests dans les écoles.
Il y a une légère baisse du nombre de campagnes proposées au vu de l’incidence ; au maximum nous étions à 5 000 tests semaine à 3 800 la semaine dernière.
Avec la levée du port du masque, poursuite des campagnes.
Dans de nombreuses circonscriptions, toutes les écoles ont été dépistées, certaines plusieurs fois. Quelques écoles où pas de tests car pas de ressources humaines pour les effectuer mais très peu (en milieu rural isolé).
La sélection des écoles se fait surtout à la demande. Mais toutes les circonscriptions bénéficient des campagnes.
La semaine du 21 mars, il n’y aura pas de test sur les circonscriptions de Senlis, Ponte-Saint-Maxence et Crépy.
Prise de parole FSU : Les élèves ou adultes cas contacts non vaccinés sont mis à l’isolement 7 jours et reviennent après un test PCR ou antigénique négatif. Quelle sont les consignes pour les classes de neige et séjours scolaires qui débutent après le 14 mars ?
Dr Hédouin : Cas positif = rapatriement immédiat et élèves testés à J2 selon âge et schéma vaccinal…Prévoir de partir avec l’attestation de sécurité sociale pour retirer l’autotest…+ prévoir autorisation des parents pour effectuer les autotests. Plus la peine de tester les enfants avant le départ.
Prise de parole FSU : Quand il y a un cas positif dans une classe, tous les élèves masqués, ou non, sont considérés comme cas contact. Comme il n’y a plus de limitation du brassage à la cantine, au périscolaire, dans les CDI, dans les salles de permanence et comme le groupe classe n’existe plus au lycée, quelle est la pertinence de cette notion « dans une classe » pour identifier les cas contacts ? Quelles sont les consignes pour identifier les différents groupes dans lesquels a été l’élève ?
Dr Hédouin : Cas contact dès plus d’1/4 d’heure sans masque dans la même salle.
Prise de parole FSU : Point sur les recrutements de personnels nécessaires pour faire face à la crise sanitaire (enseignants, AED, médiateurs LAC, …)
SG : Recrutement pendant la période de crise : on a recruté au maximum de ce que l’on pouvait recruter. Il manque parfois les ressources disponibles pour occuper les postes.
SG : Contractuel.les 1er degré : 21 personnes ont été recrutées depuis janvier en plus de 8 personnels sur liste complémentaire mais plus beaucoup de vivier, poursuite des entretiens. Les retraités seront sollicités selon les besoins (5 sont volontaires). AED : pas d’éléments, on ne gère pas les recrutements. Renforts administratifs : toutes les circonscriptions sont dotées jusqu’à fin juin d’un personnel. Contrats temps plein. 15 ETP
Prise de parole FSU : Quel est le nombre de classes non remplacées dans le 1er degré
SG : 84 classes non remplacées lundi 15 mars. Chiffres élevés mais pas de réelle augmentation.
Prise de parole FSU : Lors du CHSCT-A du 9 mars, la secrétaire générale du rectorat indiquait : « en l’absence d’évolution réglementaire aucun changement pour les ASA (et les personnels vulnérables). Nous sommes en attente des directives ministérielles ». Où en sommes-nous aujourd’hui ?
SG : Nous sommes dans le même cas.
Prise de parole FSU : Le décret du 8 septembre 2021 continue-t-il de s’appliquer ? Tout particulièrement le point « 2° Être affecté à un poste de travail susceptible de les exposer à de fortes densités virales » : En effet, la fin de l’obligation du port du masque n’affecte-t-elle pas nécessairement tout enseignant à un poste de travail susceptible de l’exposer à de fortes densités virales ?
IA-DASEN : On estime que le protocole est fait pour protéger la population et on l’applique. Le port du masque reste une possibilité. Les textes n’ont pas changé sur le sujet.
Prise de parole FSU : Est-ce que des collègues vulnérables qui avaient repris le travail ont contacté le médecin de prévention pour être placés de nouveau en ASA suite à l’allègement du protocole ?
IA-DASEN : nous n’avons pas l’information, le placement en ASA est soumis au secret médical.
Prise de parole FSU : Y-a-t-il des collègues en situation de covid long ?
IA-DASEN : même réponse que la précédente.
Questions diverses :
Prise de parole FSU : Point sur la situation au lycée Condorcet de Méru (un élève a fait une tentative de suicide le mercredi 2 mars en sautant d’un escalier du deuxième étage dans le hall de l’établissement qui était plein. Il n’est pas décédé. Cela fait des années qu’on alerte sur la dégradation de la situation dans ce lycée. Rien n’est fait, aucun projet de construction d’une extension des locaux par la Région, aucune stratégie pour éviter la fuite des « bons élèves » vers le privé, pire les moyens attribués par l’Education Nationale ne cessent de diminuer et tout le monde sait que les personnels de cet établissement sont en grande souffrance. Nous sommes très inquiets pour les personnels, sur le court terme comme sur le long terme).
IA-DASEN : Nous prenons acte de cette information et nous aurons une attention particulière.
Prise de parole FSU : Point sur la situation au collège Saint-Exupéry de Chaumont-en-Vexin (une intoxication alimentaire de grande ampleur a eu lieu le jeudi 10 mars 2022. Les symptômes sont apparus en début d’après-midi chez 78 individus qui avaient mangé à la cantine ce midi-là (élèves et personnels). 16 d’entre eux ont dû être hospitalisés. Comment vont-ils ?
IA-DASEN : Tous vont très bien.
Dr Hédouin : on transporte les urgences sur place donc grand déploiement…mais tous sont rentrés chez eux le soir même. Le chef d’Etablissement a tout de suite pris la mesure et les dispositions ont été prises. Communication fluide en direction des familles.
Mme Lefevre : intervention dans les classes pour rassurer les élèves.
Prise de parole FSU : Quel est l’aliment à l’origine du problème ? cela va prendre du temps…Pourquoi ? (aliment périmé ? rupture de la chaîne du froid ?) On apprend dans la presse que le repas n’avait pas été cuisiné sur place : pour quelle raison ?)
IA-DASEN : Une enquête est en cours, nous vous informerons.
Prise de parole FSU : Face à la flambée des prix des carburants, êtes-vous saisis par des collègues qui ne peuvent plus se déplacer ? Nous pensons notamment à nos collègues AESH.
IA-DASEN : Pour le moment non…mais on pense aux AESH et à tous les collègues qui doivent se déplacer. Le gouvernement a annoncé des actions en ce sens. Le contexte international est en grande partie à l’origine de cette flambée
Prise de parole FSU : Alerte sur les fiches RSST toujours pas dans la base alors que des collègues nous disent en avoir transmis. Les IEN ne les remontent pas, nous vous alertons depuis plusieurs mois
Mme Michaud : reconnait le problème mais n’a pas vraiment de solution. Propose de lui envoyer directement les fiches.
Prise de parole FSU : Les collègues qui n’ont pas de réponse ou des réponses très tardives, plusieurs mois voire plus… Certain.es collègues sont parfois en souffrance, ce n’est pas normal.
IA-DASEN : remonter les fiches directement à Mme Michaud, je note le problème.
Accueil familles/enfants ukrainiens
IA-DASEN : On s’attend à recevoir des réfugié.es. Préfecture en alerte et activation des dispositifs Casnav et recensement UPE2A (1 point tous les 2 jours est fait entre préfecture et DSDEN). Tous les moyens sont mis sur la table… Peut-être par exemple se servir des compétences de réfugiés qui seraient professeurs ? Centres pas pérennes car les populations sont mobiles… Simplification pour les accueils dans les écoles, les familles sont souvent parties sans papiers d’identité.
Lycée français de Kiev emploie personnels français et locaux. L’ambassade s’est occupée de les alerter.