Déclaration liminaire de la FSU :

Beaucoup ont eu à cœur de chercher quelle était la principale cause des dégradations des conditions de travail des personnels et, finalement, quelle était l’origine de la remise en cause de notre service public d’éducation durant ces dernières années.

La crise sanitaire a bon dos lorsqu’il s’agit de justifier nombre de dégradations dans l’Éducation Nationale : baisse du niveau de nos élèves, décrochages scolaires, calendriers intenables, refonte des épreuves des examens nationaux, etc. C’est oublier que la crise sanitaire n’a en fait été qu’un révélateur puisque l’affaiblissement de notre du service public dans son ensemble a été continué par le gouvernement actuel depuis ces cinq dernières années. Le Ministre Blanquer, qui détient le record de durée au Ministère de l’éducation nationale, a eu tout le loisir de se livrer à une refonte complète de nos professions aux dépens des élèves et de tous les usagers. 

Il est aujourd’hui temps de faire le bilan de ces 5 dernières années qui nous ont opposés à ce gouvernement avec des politiques qui n’ont fait qu’accélérer l’inégale répartition des richesses et aggraver les inégalités sociales et éducatives. La crise sanitaire aura révélé un manque de moyens humains criants pour maintenir les continuités éducative, pédagogique et administrative pour l’éducation nationale comme pour d’autres services publics. 

A la crise sanitaire s’ajoute également une crise démocratique que les politiques éducatives sélectives et individualisantes vont accentuer : Parcours Sup, réforme du Bac, du collège, de la voie professionnelle, de l’éducation prioritaire, de l’évaluation des élèves, de la formation et du recrutement, des programmes, de la prise en charge des élèves à besoins éducatifs particuliers… Les attaques répétées contre le service public d’éducation ont donc été nombreuses, la dernière en date étant la nomination d’un homme qui soutient l’enseignement privé hors contrat à la tête du Conseil supérieur des programmes !

   Mais les attaques contre l’éducation nationale ne se sont pas limitées à notre quotidien d’agents publics de l’éducation nationale ou à la qualité de l’enseignement dispensé à nos élèves. Il nous semble évident que les attaques contre les services publics ont aussi visé le principe même du paritarisme dans la fonction publique. 

Le paritarisme, un acquis datant de la Libération, est mis à mal dans notre pays. En cinq années de mandat, le gouvernement s’est attelé à sa destruction progressive silencieuse. Et le dessaisissement des représentant.es des personnels élu.es par leurs collègues en est l’outil principal. Non content d’imposer la marginalisation du rôle et des attributions des CAPA, le gouvernement actuel s’attaque au rôle des élu.es en comités techniques et en CHSCT, avec la mise en place dès 2023 des comités sociaux.

En amont de cette crise sanitaire, les représentant·es des personnels ont aussi eu la désagréable surprise de voir les documents préparatoires aux différentes instances être distribués de manière totalement aléatoire ce qui a pu, notamment, empêcher la préparation de plusieurs CTA. 

Il nous a fallu, en effet, insister pour obtenir du CTA d’aujourd’hui qu’on place à l’ordre du jour un point sur les DHG des lycées… un point qui arrive plusieurs semaines après la tenue des Conseils d’Administration dans les lycées de notre académie…

Cela remet en cause le concept de transparence nécessaire au bon fonctionnement de l’Éducation Nationale. L’ère du soupçon donc : opacité des attributions des DHG, opacité des mutations, des promotions arrêtées…

  Dans cette longue série de dégradations de nos conditions de travail, la FSU déplore par ailleurs le volume encore trop important d’HSA incluses dans les DHG des établissements scolaires. Ces heures supplémentaires trop importantes nuisent à la réussite scolaire des élèves. En effet, les professeurs se voient aujourd’hui confrontés à un dilemme : soit ils acceptent des HSA, et alourdissent leur charge de travail au risque de perdre en efficacité en classe, soit ils se résignent à abandonner des projets dont l’utilité pédagogique a déjà convaincu. Autrement dit : on ne propose plus un projet parce qu’il va faire progresser les élèves mais avant tout parce que les professeurs concerné·es peuvent absorber les HSA ! 

La FSU veut enfin souligner la souffrance des vies scolaires, elles-aussi touchées par cette volonté claire de détruire l’Éducation Nationale : sous-effectif, surcharge de travail, refus du ministre de verser la prime REP/REP+ aux AED… 

Si la FSU se réjouit de la création de 12 emplois de CPE au niveau académique, elle sera très attentive à l’affectation de ceux-ci et tient à rappeler que ces créations sont très insuffisantes pour répondre aux besoins des vies scolaires : partout ou presque, des AED supplémentaires sont réclamé·es ! 

En conclusion la FSU voudrait rappeler les principales revendications qu’elle porte, dans la foulée de son 10ème congrès national réuni à Metz en février dernier et qui l’amène à appeler l’ensemble des personnels titulaires et non titulaires de l’éducation nationale à la grève les 8 mars et 17 mars prochains : l’égalité femmes/hommes, sociale et professionnelle réelle et une augmentation générale de nos salaires, notamment par le dégel de la valeur du point d’indice fonction publique et des créations d’emplois statutaires à la hauteur des besoins !

 

 

Compte rendu du CTA :

La FSU a pointé du doigt, dans sa déclaration liminaire, les indigences de l’Éducation Nationale, indigences qui, selon la FSU n’est qu’en partie due à la crise sanitaire. Cette crise sanitaire n’a eu, en effet, qu’un aspect révélateur. Révélateur de la casse mise en œuvre durant tout le mandat du Président Macron par l’intermédiaire du Ministre Blanquer. La FSU a également tenu à souligner l’aggravation des inégalités sociales induites par la gestion destructrice du Ministre.

Le Recteur, M. Muller, a dénoncé la critique formulée par la FSU, arguant : « Je recherche encore où est la destruction du service public d’éducation » et ajoutant « en termes financiers, à l’échelle nationale, on a eu un accroissement du budget ».

Lorsque la FSU a précisé que la destruction était surtout d’ordre idéologique, le Recteur a précisé que l’utilisation des moyens supplémentaires avait permis de mettre en place un meilleur suivi des élèves les plus fragiles et avait aidé les milieux ruraux. Le Recteur a conclu : « je ne partage pas la lecture du bilan éducatif du quinquennat qui s’achève ». La FSU a conclu quant à elle que 40 ETP ont été transformés en HSA, ajoutant que si, cette année, une correction avait été réalisée dans le bon sens, la quantité d’HSA reste problématique.

Autour de la revalorisation indemnitaire des personnels de la filière administrative de catégorie A et B, la FSU a jugé condamnable l’idée de ne pas mettre en place une revalorisation immédiate de la catégorie C, des collègues les moins bien rémunérés dans la filière administrative. La FSU s’est posée la question du message que cette revalorisation décalée allait renvoyer aux collègues de la catégorie C et a dénoncé l’enveloppe insuffisante qui doit être consacrée, à l’avenir, pour cette revalorisation. Pour ces raisons, la FSU a choisi de s’abstenir lors du vote de cette mesure.

D’autres organisations syndicales ont également ajouté que cette revalorisation était attendue, depuis longtemps, pour l’ensemble des personnels de l’Éducation Nationale.

La FSU, dans sa déclaration liminaire, a considéré comme inadmissible la communication tardive des informations au sujet de la DGH des lycées et lycées professionnels de l’académie. En effet, il est à noter que les détails quant aux effectifs des élèves en lycée n’ont été communiqués que longtemps après la tenue des Conseils d’Administrations dans les établissements.

La secrétaire générale (Mme Viot) a expliqué qu’il fallait s’attendre à une baisse des effectifs dans les lycées de notre Académie. Elle n’a pas avancé des chiffres précis quant à cette baisse mais a tablé sur une perte d’environ « 900 élèves ». Cette baisse, selon les dires de Mme Viot, est assez inédite : la baisse des effectifs touche déjà le premier degré mais, il faut constater qu’elle commence à atteindre les lycées.

Force Ouvrière a dénoncé l’absence d’ajustements avec des moyens supplémentaires pour lutter contrer les conséquences de la crise sanitaire. Selon FO, la rentrée scolaire 2022 s’annonce catastrophique. FO a aussi avancé quelques exemples de cette dégradation. Ainsi, dans le lycée Grenet de Compiègne, il faut déplorer 72 heures en moins du la DHG. Pour le lycée De Gaulle, c’est une baisse de 96h qu’il faut déplorer. Dans ce dernier établissement, l’effectif ne baisse que de 132 élèves : presque deux fois plus d’heures perdues que d’élèves en moins, selon FO.

R. Muller a avancé que la communication tardive des effectifs en lycée ne correspond pas à une tentative de dissimulation. Les syndicats ont expliqué que le Rectorat sous-estime volontairement les effectifs ce à quoi le Recteur a répondu : « Nous ne pouvons accepter une telle remarque. Il y a parfois des effets de surprise. L’année dernière nous avons eu beaucoup moins d’élèves que prévu. »

Au sujet des problèmes des classes surchargées, la FSU a dénoncé les effectifs des classes de lycée : autour de 35 élèves. La FSU a également mis l’accent sur la question des « seuils de dédoublement » dans les classes des filières technologiques puisque, bien souvent, les élèves se retrouvent également, à 35 par classe (contrairement à ce qui a été avancé par la Secrétaire Générale qui explique qu’on « s’approche dans certains cas de la trentaine d’élèves en techno. ») Mme Viot a ajouté : « on peut travailler avec les CE sur les effectifs ». Malgré tout, il est à noter que Mme Viot ne s’est pas réellement montrée soucieuse des problèmes d’effectifs dans les filières technologiques.

Au milieu de la séance de ce CTA, le Recteur a été obligé de partir. La Secrétaire Générale a donné la raison de ce départ précipité : une « balle perdue » aurait été tirée aux alentours d’un collège d’Amiens Nord. Le signe d’une éducation de qualité dans notre Académie ?

La liste des questions diverses déposée par la FSU était conséquente, nous livrons ci-dessous les réponses formulées par le Rectorat :

  1. Le collège Saint-Exupéry de Chaumont-en-Vexin demande la création d’1/2 poste d’adjoint et d’1/2 poste d’A.E.D.

    Réponse de la Secrétaire : la secrétaire a bien entendu la demande de création des postes, elle n’ajoute rien.

  2. Au sujet de la SEGPA du collège d’Auneuil et de la volonté de la direction de l’établissement de supprimer un poste de PE pour passer de 4 à 3 enseignant-es.

    Réponse de la Secrétaire : Une problématique que devra être abordée en CTSD de l’Oise.

  3. Qu’en est-il de l’ouverture d’une division d’enseignement générale au sein du lycée professionnel Jules Verne de Grandvilliers ?

    Réponse de la Secrétaire : En effet, il y a projet d’une ouverture. Une dotation sera attribuée à l’établissement pour la création de cette seconde. C’est un projet ancien sur l’Oise. Grandvilliers est un territoire éloigné de Beauvais et d’Amiens. La classe sera ouverte dans l’enceinte du lycée professionnel de Grandvilliers. C’est un projet mené conjointement avec la région et une adaptation des locaux est à prévoir.

  4. Au lycée professionnel Corot de Beauvais, la situation est très compliquée : des moyens supplémentaires seront-il attribués ?

    Réponse de la Secrétaire : On s’est assuré que la rentrée prochaine se ferait sans problème. L’année dernière, le lycée a reçu une dotation complémentaire de 10 HSA en juillet à la phase d’ajustement. « Nous sommes en contact très proche avec le Chef d’Établissement ». En terme de moyens, à la rentrée prochaine, ce sera stable selon Mme Viot. « Les HSA seront attribuées ».

    La FSU a souligné les problèmes de violence que rencontre ce lycée professionnel et a demandé, ironiquement, si l’octroi d’HSA permettrait de résoudre ces difficultés. La Secrétaire Générale a, bien entendu, répondu que le problème de violence n’avait pas de lien avec l’enveloppe d’HSA. Selon Mme Viot, « un travail est mené avec les IPR ». Le Rectorat ajoute que 30 heures ont été données en plus au lycée Corot (par rapport aux autres établissements).

  5. Au lycée Malraux de Montataire : suite aux incidents de l’an dernier, un 1/2 poste d’infirmier-e a été implanté ainsi que des postes d’AED. Ces moyens sont-ils pérennisés ? Pour le poste et demi d’infirmier∙e, aujourd’hui il n’est pas occupé totalement car une collègue est absente. Ne doit-on pas considérer comme urgente la nécessité d’un recrutement ? 

    Réponse de la Secrétaire : Des moyens ont été donnés. « On pérennise ces moyens ». Sur les emplois infirmiers, il y a des difficultés de recrutement . « On fait le maximum pour que le poste soit pourvu » a avancé Mme Viot.

  6. Au lycée Condorcet de Méru : Alors que l’établissement accueille plus de 1000 élèves cette année pourquoi le Rectorat n’en retient que 971 pour l’année prochaine ? La DHG ne tient pas compte du vivier d’élèves en partie issus de catégories socio-professionnelles défavorisées, de la provenance de collèges REP des élèves méruviens, de son isolement géographique par rapport aux autres Lycées et de la nécessité d’offrir un large panel de spécialités en filière générale. Pourquoi la DHG ne tient-elle donc pas compte des particularités de cet établissement ?

    Réponse de la Secrétaire : Il y a une évolution des moyens de cet établissement mais, il y a une baisse des effectifs d’où la fermeture d’une classe de première l’année prochaine. L’offre de formation dans ce lycée est assez complète : il n’est pas question de réduire cette offre de formation. S’il y a des difficultés pour financier les spécialités, on reverra avec le Chef d’Établissement. La variété des spécialités proposées est, selon la Secrétaire Générale, très positive pour cet établissement. Aucune logique actuelle ne vise à réduire cette offre. Une audience est prévue avec les collègues du lycée et, Mme Viot dit être dans l’attente de cette échéance.

  7. Qu’en est-il des formations pour les enseignant∙es spécialisé∙es qui souhaitent changer de parcours ? Quel est le calendrier ? Quelles sont les modalités de candidatures ?

    Réponse de la Secrétaire : Une question déjà posée en CTA. Du 28 février au 31 mars aura lieu une campagne d’inscription.

  8. Stages MIN : quel est le calendrier académique (date de la publication de la circulaire) idem pour les départs en stage CAPPEI (date de la publication de la circulaire) ?

    Réponse de la Secrétaire : Pas de calendrier académique. Au printemps, nous aurons un calendrier précis (le calendrier est national et publié au BO en Avril / Mai).

  9. Carte des PIAL : peut-on avoir une carte des PIAL de l’Académie d’Amiens ?

    Réponse de la Secrétaire : La carte est disponible sur le site académique mais, le Rectorat enverra tout de même le lien pour y accéder.

  10. Quel est le calendrier du PAF 2022-2023 ? Allez-vous pérenniser le système de formation qui a été mis en place durant la crise sanitaire avec plus de distanciel que de présentiel ?

    Réponse de la Secrétaire : Mme Viot explique : « je n’ai pas les dates pour le moment ». Le calendrier sera communiqué par mail. Certaines formations resteront peut-être en distanciel mais, normalement, il y aura d’avantage de présentiel.

  11. Ruptures conventionnelles : combien de ruptures ont-elles été actées ? Y a-t-il une enveloppe budgétaire par académie ? Si oui de combien est-elle ? Y a-t-il un nombre limite de personnes qui peuvent en bénéficier ? Comment ces ruptures sont-elles compensées par des recrutements de personnels ?

    Réponse de la Secrétaire : Il y a, en effet, un budget par académie.

    Prise de parole de la FSU : On reçoit plus d’appels que précédemment sur la question des ruptures. On sent plus d’envie de partir. Avez-vous plus de demandes ? Quel volume ? Il faut un projet professionnel construit. Les indemnités sont plafonnées. Nous voudrions un bilan.

    Prise de parole de Samuel Haye (DRH) : « Nous communiquerons avec vous dans un prochain CTA. Ce dispositif a commencé en 2020, nous avons constaté quelques difficultés pour le lancement. » M. Haye ajoute que la question de la nécessité de service peut conduire à refuser la rupture conventionnelle (dans certaines disciplines, il est compliqué d’accepter la rupture). « Cela se construit dans l’échange », a-t-il ajouté.

    Samuel Haye avance ensuite quelques chiffres : au 1er septembre 2021, 7 demandes de ruptures conventionnelles ont été enregistrées dans le 2nd degré et 8 dans le 1er degré (chez les enseignants). 3 demandes de ruptures ont été enregistrées pour la filière administrative. « C’est assez raisonnable. Nous vous transmettrons des tableaux dans quelques jours ». Ces éléments figureront donc au prochain bilan social de l’académie.

    Prise de parole de la FSU : Combien de refus de ruptures conventionnelles pour nécessité de service ?

    Prise de parole de la Secrétaire Générale : La campagne a été menée pour que les demandes de départ soient anticipées afin de pouvoir les intégrer dans les calculs des besoins (ce que Mme Viot nomme : « calibrage disciplinaire »). Pour la rentrée prochaine (septembre 2022) les demandes sont à faire avant le 12 MARS (date buttoir).

  12. Quel est le bilan académique des GS dédoublées ?

    Le Rectorat explique que, dans les départements, cela dépend des configurations dans chaque école. Une présentation sera faite dans l’Oise. Comme dans d’autres département d’ailleurs. La Secrétaire Générale explique que les classes dédoublées dans l’Académique représentent 57 % en REP+ et 25 % en REP. Elle a ajouté, suite à une demande de la FSU, qu’une augmentation était à prévoir en 2022. La FSU évoque un problème : le fait qu’on ait pu refuser à certains collègues déjà sur place de prendre des GS dédoublées car ce sont des postes à profil. Ce à quoi, Mme Viot a répondu que ce problème relève des instances départementales mais, que ces postes sont à profil dans le département de l’Aisne par exemple (ce sont les nouveaux postes qui sont profilés dans ce département).

  13. Quel est le bilan des TER (Territoires Éducatifs Ruraux) ? Quelles actions menées ? Quels moyens ? Est-ce ce que d’autres TER verront le jour dans l’Académie d’Amiens ?

    Réponse du Rectorat : il y a deux TER par département, sur des territoires ruraux. En fonction des territoires, « nous avons déterminé précisément les besoins ». L’ouverture de la classe de seconde à Granvilliers entre dans ce projet. Développer sur cette thématique demanderait un temps long selon le Rectorat aussi, les Organisations Syndicales se sont contentées de quelques exemples d’actions menées.

  14. Quel est le bilan des Cités Éducatives ? Quelles actions menées ? Quels moyens ?

    Réponse de la Secrétaire : Les Cités Éducatives de l’Oise se trouvent à Creil, Beauvais, Montataire et Compiègne. Dans la Somme, la Cité se trouve à Amiens. Enfin, dans l’Aisne, les Cités Éducatives se trouvent à Saint Quentin, Soisson et Laon.

    La FSU a formulé la demande d’un « bilan qualitatif ». A cette demande, le Rectorat n’a répondu que par la présentation d’exemples d’actions (par exemple « sur la parentalité » autour de la « maison des parents »). Aucune réponse claire n’a été donnée pour la demande de la FSU. « La présentation du bilan mériterait un temps d’échange plus long » selon le Rectorat.

  15. Formation INSPE : difficulté à trouver des tuteurs et tutrices pour tou∙tes les étudiant∙es+ nombre de démission en augmentation sensible cette année : qu’est-ce-qui est mis en place pour remédier à ces difficultés ?

    Réponse de la Secrétaire : « on ne sait pas sur quoi vous vous basez sur la question des démissions. Nous n’avons pas constaté une explosion des démissions de tuteur. »

    Prise de parole de Samuel Haye (DRH) : 4 démissions de tuteurs ont été enregistrées en début d’année scolaire dans le 2nd degré. Les démissions ne sont pas forcément dues aux difficultés de la formation.

  16. La FSU, avec d’autres organisations syndicales, demande l’annulation des évaluations mi-CP.

    Réponse de la DASEN de l’Oise : « Nous en avons besoin pour pouvoir travailler et procéder à l’objectivation du travail de remédiation ».

  17. Quel est le bilan des recrutements sur la liste complémentaire pour l’Académie d’Amiens et département par département ?

    Réponse de la Secrétaire : 22 recrutements effectués dont 2 à mi-temps (1 dans l’Aisne et 1 dans l’Oise). « Des recrutements de contractuels ont été effectués depuis plusieurs mois. »

  18. Autre question de FO : quand allons-nous avoir les PV des CTA ?

Réponse de la Secrétaire : « vous allez en avoir certains, nous avons un peu de retard ».