Heures de fractionnement :
Cela faisait maintenant plusieurs années que la FSU intervenait, avec les personnes et à tous les niveaux, pour que les AESH de l’Académie d’Amiens voient ce droit appliqué. C’est maintenant chose faite. Le Recteur a annoncé ce mercredi 3 juillet, que les AESH pouvaient maintenant poser ces 14 heures de fractionnement. La mise en œuvre effective se fera à la rentrée 2024.
Heures supplémentaires :
Comme la FSU l’annonçait précédemment (Cf notre article), les AESH qui dépasseront leur temps de travail lors de sorties scolaires pourront récupérer ce temps en dehors des heures connexes. La mise en œuvre est immédiate.
Heures connexes : arrêt du flicage !
Il pouvait être demandé à certain·es AESH de justifier les heures connexes. Ces demandes n’étaient pas réglementaires comme cela a été confirmé par le Recteur. Aucun justificatif n’est à présenter par les AESH sur l’utilisation de ces heures qui font partie des obligations réglementaires de service.
Du nouveau dans l’Oise :
Suite à la dernière audience départementales où la FSU est, à nouveau, intervenue pour faire avancer les droits des personnels, plusieurs retours positifs à nos demandes :
- Emploi du temps 2024-2025 : il a été demandé à tous les pilotes de PIAL de communiquer ces derniers aux AESH le plus tôt possible avant la rentrée en juillet ou août 2024.
- Modification d’emploi du temps en cours d’année : un délai de 3 jours est maintenant demandé pour toute évolution d’emploi du temps en cours d’année.
- Réunions au sein des PIAL pour préparer la rentrée : les PIAL sont invités à rencontrer les AESH pour préparer la rentrée 2024. Ces rendez-vous peuvent se tenir en cette fin d’année scolaire ou à la prochaine rentrée.
- Temps d’observation : un travail est mené par la DSDEN et le pôle ASH pour proposer à des AESH des temps d’observation au sein de dispositifs, structures ou établissement spécialisés médico-sociaux.
La FSU, avec les AESH mobilisé·es, acte favorablement ces évolutions qui sont le fruit des interventions syndicales et de la mobilisation de la profession dans son ensemble. Évidemment beaucoup d’autres droits sont encore à conquérir pour que le métier d’AESH soit pleinement reconnu et les personnels soient considéré·es comme les professionnel·les qu’iels sont.
L’an prochain en 2024-2025, nous continuerons, ensemble, à agir avec les personnels pour la reconnaissance et la mise en place d’un véritable statut, pour améliorer les conditions de travail et d’exercice, pour une formation initiale et continue de qualité et des salaires à la hauteur des missions essentielles exercées par les AESH !