Membres de la communauté éducative, parents, personnels de l’éducation nationale, élus…n’hésitez pas à témoigner des actions en cours sur votre secteur en envoyant un courriel à fsu60@fsufr.

Septembre 2012 : ça bouge toujours dans l’Oise !

Dans le premier degré, la dotation complémentaire de 12 postes pour l’Oise dans le cadre des 1000 postes supplémentaires attribués en urgence aux académies est bien loin de compenser la massivité des fermetures de postes dans le département.
Les autorités académiques ont choisi de réimplanter les 8 postes de remplaçants initialement fermés et d’affecter 4 postes en classe.
Cependant, la situation de nombreuses écoles reste critique et les mobilisations perdurent :
"-" à Lassigny élémentaire, la communauté éducative refuse toujours la fermeture de classe, comme dans le RPI de Villes- Suzoy-Passel,…

"-" à Noyon Fournier ou à Guiscard, c’est l’opposition aux comptages de rentrée qui est évoquée.

Pour le second degré, 3 postes de CPE sont implantés dans les collèges de l’Oise et au plan académique, 9 postes d’assistants d’éducation sur des missions de vie scolaire qui devaient initialement être fermés par le rectorat ont été gelés suite à l’intervention du SNES-FSU.
Cependant, la situation dans les établissements du second degré du département reste extrêmement préoccupante et sera encore plus mauvaise à cette rentrée que lors des rentrées précédentes : c’est peut dire !
Ainsi, au collège de Margny les Compiègne, la mobilisation de juin se poursuit et le recours à la grève a été plusieurs fois envisagé…

Voir le détail des mesures de carte scolaire actualisées suite au CTSD du 7 septembre 12 pour le premier degré ci-dessous


et sur le site du SNUipp-FSU Oise

Rappel : Les conditions de la rentrée scolaires 2012 dans l’Oise sont une nouvelle fois défavorables à la réussite de tous nos élèves.En effet, 83,25 postes sont supprimés dans le premier degré, 11 postes dans les collèges, 57 postes dans les lycées et 14 postes administratifs pour l’académie. Aucun secteur n’est épargné : la scolarisation des moins de 3 ans, l’éducation prioritaire, le remplacement, l’aide aux élèves à besoins spécifiques, la formation initiale et continue…sont mis à mal.
Pour toutes ces raisons, les organisations fédérées dans le front commun départemental de défense et de promotion du service public et laïque d’éducation ont mis en œuvre un plan d’action départemental et vont continuer à soutenir toutes les mobilisations en cours.

Mai 2012 : la mobilisation ne faiblit pas !

Les collègues, les parents d’élèves et les élus des secteurs de Villers St Paul, de Creil et de Méru étaient mobilisés ce mercredi 16 mai contre la suppression de postes d’ESAP, de RASED, de décharges exceptionnelles et les non-ouvertures pourtant nécessaires pour des écoles de leur secteur. Le SNUipp-FSU a déposé un préavis de grève pour couvrir les personnels en lutte et des Assemblées Générales ont eu lieu dans des écoles de ces secteurs le matin (voir le reportage de FR3 Picardie, à la 14 ème minute). Les délégations se sont rendues dans l’après-midi à Beauvais (un car de Villers St Paul et un pour Creil) pour participer au rassemblement départemental proposé par le Front Commun départemental de Défense de l’école publique et être reçues en audience par la DASEN sur leur situation.

A ce jour, nous savons que la DASEN ne rendra pas de nouveaux arbitrages avant début juin car elle attend la confirmation des annonces faites par voie de presse concernant un éventuel collectif budgétaire national pour la rentrée 2012 (1000 postes annoncés au niveau national, ce qui ne représente pas grand-chose au final pour chaque département) et de savoir de quelle réserve de postes elle disposera pour pouvoir rendre effectives certaines ouvertures ou lever des mesures de fermetures de postes. Elle convoquera un nouveau CTSD d’ici à la fin juin. Parce que la mobilisation a payé pour la majorité des écoles qui ont eu une levée de fermeture, nous invitons les collègues, les parents d’élèves et les élus à maintenir la pression sur ce dossier !

Voir le détail des mesures de carte scolaire actualisées pour le premier degré.

Lors des instances académiques et départementales, les représentants des personnels, des parents, des élus ont défendu la situation des écoles et des établissements touchés par de suppressions de postes et relayé les mobilisations en cours.

Avis défavorable au projet de l’Inspectrice d’Académie de l’Oise de carte scolaire de la part des représentants des enseignants, des parents d’élèves et des élus lors du CDEN du 17/2 ; le front commun départemental de défense et de promotion du service public et laïque d’éducation reste mobilisé (Parisien du 18/2).

En Picardie : parents, syndicats et élus unanimes contre le recteur

Lors du Conseil académique du 17 février, les représentants des parents, des syndicats, des élus ont quitté la séance pour dénoncer l’absence totale de dialogue social avec le recteur et l’ensemble des suppressions de postes (près de 500) qui touchent l’académie pour la rentrée 2012 (Courrier Picard du 18/2).

Évolution des mesures de carte scolaire
Dans le premier degré

"-" 48 classes en moins dans l’Oise : L’inspection académique prévoit 60 fermetures de classes (65 initialement) , 12 ouvertures et 20 mesures à suivre en ouverture (Courrier Picard du 28/02).

"-" 43 fermetures de classes prévues : 53 fermetures à la rentrée 2012, 14 ouvertures et 20 projets d’ouverture. Depuis le début des opérations de carte scolaire, 13 écoles touchées par une mesure de fermeture y échappent ( Le Parisien du 18/04).

Parmi ces 13 levées de fermetures, des écoles se sont mobilisées : Bailly primaire – Neuilly en Thelle – Noyon A. Fournier – Ercuis primaire – Esquennoy- Lassigny maternelle – RPC Ressons sur Matz

Combien de classes perdues dans le primaire en 2012 ? Dans le journal du dimanche du 4 mars, le ministre de l’éducation annonce : " je vous garantis qu’à la rentrée 2012, il y aura le même nombre de classes qu’à la rentée 2011".
Pour l’instant, le bilan au plan académique est d’au moins 94 fermetures de classes. En effet, le solde des ouvertures et des fermetures est de – 28 dans l’Oise, de – 24 dans l’Aisne et de – 42 dans la Somme.
En France, ce serait plus de 1580 classes qui seraient fermées à la rentrée 2012 (Courrier Picard du 5/03).

Vous trouverez, ci-dessous, une première "revue de presse" classée par ordre alphabétique des communes des écoles et établissements mobilisés contre les fermetures de classes.

LES ÉCOLES

Regroupement scolaire d’Auger, Fresnoy-le-Luat, Trumilly et Rocquemont :

"-" réunion le 23 février à 19h salle des Cornouillers à Auger contre la fermeture d’une classe, soutenue par le maire d’Auger et conseiller régional. (Parisien du 6/2)

"-" École de Fresnoy- Le- Luat : mobilisation sur la toile pour sauver une classe maternelle (Courrier Picard du 6/03).
http://www.petitionenligne.fr/petition/sauvons-notre-ecole/2109

École de Bailly : mobilisation des parents d’élèves et de la municipalité contre la fermeture de classe, soutenue par le maire de Thourotte, président de la communauté de communes et vice-président du CG60. (Parisien du 6/2 et courrier Picard du 7/2).

Écoles de Bailly, Chiry-Ourscamp et Ribécourt-Dreslincourt : manifestation des parents et des élus (maires et communauté de communes des 2 vallées) pour la défense des écoles publiques et de la qualité de l’enseignement le samedi 11 février à Ribécourt-Dreslincourt.

École maternelle de Cuts : pétition et courrier des parents d’élèves à l’Inspectrice d’Académie car des élèves de maternelle se retrouvent sans maîtresse parce que le remplaçant a été déplacé dans une autre école (Courrier Picard du 16/4).

École maternelle Saint-Germain à Compiègne : les parents d’élèves se mobilisent avec tracts et banderole devant l’école contre la fermeture d’une classe (Parisien du 9/2).

École d’Ercuis : La 7è classe est sauvée : les effectifs des élèves étaient sous estimés par l’IA (Parisien du 20/3).

École primaire d’Esquennoy :

"-" Réunion de crise des parents et des élus contre la fermeture d’une classe (Courrier Picard du 8/2) ;

"-" Participation des parents, des élus et des enseignants à l’assemblée générale du 15/2 suite au boycott du CDEN.

"-" Nouvelle réunion des parents et des élus qui restent mobilisés pour sauver la 4è classe de l’école (Courrier Picard du 22/2).

"-" Occupation de l’école par des parents d’élèves et des élus, banderoles et affiches placardées, rencontre avec l’IEN de St Just, mobilisations à venir(12 mars).

"-" barrages filtrants sur la D1001 organisés par les parents d’élèves en colère pour faire signer la pétition contre la fermeture d’une classe (Parisien du 20/3, Courrier Picard du 20/3).

"-" mini-ferme dans la cour de l’école organisée par les parents d’élèves pour combler symboliquement l’effectif de l’école et contrer la fermeture de classe : 85 inscrits pour la rentrée alors que l’effectif actuel est 86 (Parisien du 27/3).

"-" l’école garde sa classe menacée : la banderole de la victoire a remplacé celle de la protestation (Courrier Picard du 10/4)

École de Guiscard : Mobilisation des parents d’élèves contre la fermeture d’une classe de maternelle devant l’école et lancement d’une pétition (Courrier Picard du 12/3).

École primaire de Jaux : parents, enseignants et municipalité mobilisés contre la fermeture d’une classe (Courrier Picard du 7/2).

Regroupement scolaire de Larbroye, Porquéricourt et Vauchelles :

Une classe, la cantine et le périscolaire seront neufs pour septembre : le RPI espère l’ouverture d’une classe à moyen terme (Courrier Picard du 13/03).

Écoles de Lassigny : troisième manifestation à l’école : les parents en colère ne baissent pas les bras : ils occupent une classe de maternelle.

mobilisation payante des parents lors du CTSD du 17/4 : levée de fermeture (Parisien du 18/4) .

École Alain Fournier de Noyon :

"-" depuis la réunion à l’initiative des parents du 30 janvier, les actions se sont succédées : banderoles devant l’école, pétition qui a recueilli près de 670 signatures et remise à la directrice académique lors du CDEN du 17 février, envois en masse de courriers à l’IA, contacts répétés avec le maire de Noyon et soutien des élus, contacts avec les services de l’éducation nationale, avec les parents d’élèves et soutien de la FCPE, participation aux actions nationales ( grève du 31 janvier) et départementales (délégations du 15 février devant la préfecture). Des articles dans la presse quotidienne ( Courrier Picard du 1/2, du 13/2, du Parisien du 22/2). D’autres actions sont programmées à la rentrée des vacances de février.

"-" une classe sauvée à la ZUP ? La classe élémentaire menacée de fermeture en septembre à l’école A Fournier sera maintenue en raison de la perspective de construction de logements en lieu et place de deux tours bientôt démolies ( Courrier Picard du 12/03).

"-" une classe (probablement le CP) sauvée à l’école Alain Fournier ainsi que le maintien sur le réseau de réussite scolaire du poste d’Enseignant en Soutien aux Actions Pédagogiques- ESAP (Courrier Picard du 22/3).

École les Goélands de Noyon : les parents s’émeuvent de la fermeture d’une classe alors que l’école inaugure de nouveaux locaux ( Courrier picard du 9/03)

École de Ressons sur Matz : les parents se mobilisent contre la fermeture d’une classe et prévoient de déployer des banderoles vendredi 16 mars à l’occasion de la venue de l’Inspectrice d’Académie (Le parisien du 29/02 ; Courrier Picard des 7/03 et 14/03)

Les Pupilles perdent 5 postes d’enseignants : L’association des pupilles de l’enseignement public de l’Oise perdra 5 postes d’enseignants à la rentrée ( 4 dans les centres médico-psycho-pédagogiques et 1 dans un service de soutien spécialisé dans l’intégration alors qu’un poste avait été gelé en 2011). Ce sont 3000 séances d’accompagnement par an que l’association ne pourra plus assurer (Le parisien du 5/03).

École Hubert Michel de Ribécourt-Dreslincourt : les parents ont fait signer une pétition, le conseil municipal a voté une motion contre la fermeture d’une classe (Courrier Picard du 6/2).

Écoles Pauline Kergomard et des Goélands de Tarlefessse : perte d’une classe avant d’ouvrir les nouveaux locaux (Courrier Picard du 9/3, du 14/3 – Parisien du 29/2)

Regroupement scolaire de Ville, Suzoy, Passel Déjà concerné par une mesure de fermeture évitée à cette rentrée, le RPI a ressorti les pancartes "non à la fermeture d’une classe dans le RPI" visibles de la départementale 1032.

Parents et élus en bataille contre la fermeture d’une classe (Courrier Picard du 23/2)

École de Villers-sur-Coudun :

"-" Les parents et le maire mobilisés contre la fermeture de classe (Courrier Picard du 21/2).

"-" Poursuite de la mobilisation des parents et des élus qui invite toute la population du village à se rassembler à la salle multifonction de Villers-sur-Coudun le mardi 13 mars à 19 heures (Courrier Picard du 23/2).

LES COLLÈGES

Des collèges sauvent quelques heures de dotation : 5 collèges ont réussi à sauver quelques heures de dotation après intervention auprès de l’Inspectrice d’Académie (Baumont à Beauvais ; Anatole France à Montataire ; Maupassant à Chaumont en Vexin ; collège du Thelle à Méru ; Louise Michel à St Just en Chaussée. La situation du collège Fauqueux à Beauvais est sous observation (Le Parisien du 5/03).

Collège Fauqueux à Beauvais :
"-" 99% de grévistes dans un collège "ambition réussite" contre la réduction de 75 heures de "moyens supplémentaires" soutenue par les parents d’élèves. (Courrier Picard du 8/2 et Parisien du 7/2 et 8/2)

"-" Conseil d’administration boycotté par tous les représentants parents d’élèves et professeurs (Parisien du 22/2)

Collège de St Just : "collège mort" suite à la grève des enseignants le 14 février contre la suppression de 2 postes (Courrier Picard du 20/2).

Collège de Margny-lès-Compiègne : collège mort bloqué par les parents d’élèves et les professeurs contre la suppression de 72h de cours sur la dotation globale horaire qui augmentera les effectifs par classe et la charge de travail (Courrier Picard du 22/5).

Collège du Thelle de Méru : collège mort organisé par les professeurs contre la suppression de 3 postes d’enseignants et des conditions de travail pour les élèves qui seront dégradées (Courrier Picard du 23/2).

LES LYCÉES

Cité scolaire Mireille Grenet de Compiègne :
"-" le 23 mars 2012, des enseignants bloquent l’entrée de la cité pour réclamer le maintien d’un des postes de conseiller principal d’éducation dans le lycée professionnel ainsi que le dédoublement des classes et la création de CAP.

"-" le 30 mars, lycéens et professeurs organisent un "freeze"

"-" le 17 avril 2012, enseignants et administratifs campent au lycée pour faire aboutir les revendications de dédoublement des classes en LP à 15 élèves, la création de CAP ( disparus suite à la réforme du bac pro en 3 ans), le maintien du deuxième poste de CPE (Courrier Picard 19/4)