Salariés des associations et entreprises sportives, socio éducatives, culturelles, de formation, d’insertion, d’aide aux personnes de moins de 11 salariés :
JUSQU’AU 17 DÉCEMBRE, VOTEZ et FAITES VOTER FSU
Votez pour des collègues engagés dans l’action solidaire, soucieux d’un syndicalisme d’éducation populaire qui donne du sens aux revendications

Vous êtes près de 4 millions de salariés à être appelé à voter* pour désigner les organisations syndicales qui seront habilitées pour participer aux négociations nationales concernant votre branche professionnelle (convention collective).

Un syndicalisme solidaire qui exige le dialogue.

Au quotidien, les délégués du personnel et les délégués syndicaux des syndicats de la FSU (EPA, SNUTEFI, SNUCLIAS, SNAC…) défendent auprès des employeurs, associatifs ou non, le respect du droit du travail et des conventions collectives. Ils le font, chaque fois que possible, dans l’unité syndicale la plus large.

Ils s’expriment en particulier pour :

"-" Faire reconnaître les salariés de l’animation et du périscolaire comme des professionnels sans confusion entre bénévoles et professionnels.

"-" Faire respecter les conventions collectives par les employeurs et les améliorer. Trop souvent les salariés sont considérés comme taillables et corvéables à merci, surtout les moins qualifiés, les intermittents ou occasionnels.

"-" Intégrer les contraintes spécifiques liées aux métiers de l’animation, du sport, de la formation, de l’insertion et de la culture (horaires atypiques participation à la vie de réseaux, temps de concertation…) dans le temps de travail.

"-" Dénoncer les recrutements sur contrats aidés, le service civique, lorsqu’ils viennent déstabiliser l’emploi et produire des effets d’aubaine pour l’employeur contre tous les salariés.

"-" Améliorer les conditions de travail et de rémunération l’accès à la formation professionnelle continue des salariés intermittents et occasionnels.

"-" Une vraie progression de carrière avec la possibilité d’évoluer sur des postes et des fonctions diversifiés par la formation continue, la reconnaissance de la VAE pour les salariés (c’est particulièrement le cas dans la filière de l’animation).

Revendications spécifiques au secteur associatif de l’économie sociale et solidaire, de la culture, de l’emploi et de l’insertion.

"-" Les politiques publiques ont pour devoir d’assurer aux associations et entreprises d’insertion, des moyens humains et financiers à la hauteur des missions qui leurs sont confiées. L’ État et les collectivités doivent cesser de se réfugier derrière la logique FMI/BCE/Banque Mondiale de la dette publique pour ne plus jouer leur rôle.

"-" La mise en concurrence des associations dans le cadre de marchés publics doit cesser ! Pour gagner les marchés, les intérêts des « usagers » et ceux des salariés sont rognés et passent parfois au second plan.

"-" Des grilles de salaires construites sur la reconnaissance des qualifications plutôt que sur les définitions de postes.

Certaines conventions collectives s’appuient sur les fonctions, les définitions de poste avant que de s’appuyer sur les qualifications. La conséquence est une faible valorisation des formations et des diplômes. Nous revendiquons une reconnaissance dans les carrières des formations et des qualifications. Les reconnaissances professionnelles se construisent sur des diplômes professionnels. Par exemple, la FSU dans la commission nationale consultative des métiers du sport et de l’animation, qui définit les contenus des diplômes, a été seule à voter contre la réforme des diplômes construits sur le modèle des compétences qui organise la marchandisation des qualifications.

"-" Les métiers du secteur de l’animation, du sport, de la culture, de l’action sociale, de l’insertion et de la formation ne sont pas des sacerdoces. Il faut remettre les personnes (souvent isolées et fragilisées) au centre des dispositifs mis en place ; le premier droit des usagers et citoyens est d’être reçus dans des conditions dignes et respectueuses par des professionnels reconnus.

profession de foi FSU

Plus généralement, la FSU lutte et agit pour

"-" un autre ordre économique international et national, une répartition solidaire des richesses, de nouveaux rapports Nord-­‐Sud, une autre Europe que celle de la Finance, des actionnaires, de l’austérité détruisant les peuples, donc du TSCG ;

"-" une politique industrielle et énergétique respectueuse de l’environnement et des peuples, pour aller vers une transition écologique indispensable ;

"-" le maintien des solidarités sociales, du régime par répartition des retraites, avec retour à 60 ans à taux plein, l’abrogation des lois de 1993, 2003, 2010 ;

"-" l’augmentation des salaires : revalorisation du SMIC à 1 600 € net ;

"-" Le maintien d’une protection sociale de qualité et la conquête de nouveaux droits en matière de santé, de retraites (reconnaissance de la pénibilité…)

"-" Des droits sociaux appuyés sur les cotisations salariales même si de nouvelles formes de contributions sont à rechercher sur les richesses produites ;

"-" des conventions collectives construites sur la reconnaissance des qualifications et non sur les seules fonctions exercées ;

"-" la relance d’une politique d’emploi stable et qualifié, au lieu d’assouplir encore les règles de gestion et d’embauche qui se retourneront inévitablement contre les salariés (flex sécurité du patronat) ;

"-" une politique de GRH respectueuse des femmes et des hommes en lieu et place des pratiques managériales d’entreprise fondées sur l’arbitraire et l’autoritarisme ou la mise en rivalités.

*Est électeur(trice), toute personne de 16 ans révolus embauchée avant le 31 décembre 2011, dans une association ou entreprise de moins de 11 salarié(e)s. Cela inclut les apprentis(ies) et les salarié(e)s occasionnels. Tous les électeurs(trices) des "très petites entreprises" recevront un livret présentant les programmes des organisations syndicales, un bulletin de vote et un code d’accès pour voter par voie électronique.

Les salarié(e)s ont le choix de voter par correspondance ou par voie électronique. Les salarié(e)s votent par sigle.

Les employeurs doivent permettre le vote des salarié(e)s pendant leur temps de travail.

Le scrutin sera organisé au niveau national et régional par les DIRECCTE (Directions Régionales de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi).

Le vote se déroule du 28 novembre au 17 décembre, se fera soit par correspondance, soit par voie électronique au choix de l’électeur.

Pour contacter la FSU et ses syndicats :

la FSU

"-" SNUTEFI- FSU : Syndicat National Unitaire Travail Emploi Formation Insertion
"-" SNUCLIAS-FSU : Syndicat National Unitaire des Collectivités Locales,
"-" EPA-FSU : Education, Pluralisme, Action solidaire

"-" SNAC-FSU : Syndicat National des Affaires Culturelles