Elections professionnelles 2022 dans l’Oise : 16 bonnes raisons de voter FSU !
Douzième exemple : Souvenez-vous, les précaires…
Souvenons-nous qu’à ce jour, près d’un million d’agents publics, soit un agent sur cinq, sont non-titulaires. De plus, seuls 60% de ces agents travaillent à temps complet. Ces chiffres parlent d’eux-mêmes et illustrent clairement l’accroissement de la précarité au sein des trois versants de la Fonction publique. Cette situation insoutenable est accentuée par la Loi 2019-828 du 6 août 2019 de Transformation de la Fonction Publique qui amplifie le recours aux contrats et affaiblit le recrutement de personnels titulaires.
Parmi ces agents publics sous-contrat qui souffrent de la précarité dans la Fonction publique, nous pouvons citer les enseignants, les AESH, les AED, les Psy-EN, les CPE, les assistants sociaux des collectivités territoriales, les infirmier-es scolaires, les psychologues de l’administration pénitentiaire, les administratifs, etc. qui exercent toutes et tous des missions de service public dans des conditions d’emploi et de rémunération déplorables. Ce sont des personnes à qui l’administration impose des temps partiels et des salaires souvent plus faibles que ceux des fonctionnaires. Cette situation touche plus particulièrement les femmes et les jeunes.
Qu’ils soient contractuel·les de droit public, de droit privé, ou même encore fonctionnaires à temps incomplet dans le versant territorial, recruté·es sur des fonctions normalement assurées par des fonctionnaires ou sur des fonctions uniquement mises en œuvre par le biais de contrat (comme par exemple les AESH), les conditions d’emploi et de rémunération placent souvent ces agent·es dans une situation intenable à laquelle la FSU ne se résout pas.
Les militants de la FSU de l’Oise se mobilisent au quotidien pour soutenir les précaires : accompagnement journalier par mail, téléphone, accompagnement des collègues en audiences individuelles ou collectives, participation à tous les GT AESH, PIAL, AED au rectorat et à la DSDEN, édition de guides départementaux, stages et heures d’information syndicale spécifiques…
Depuis 4 ans, dans l’Oise, la FSU est l’organisation syndicale moteur des mobilisations, celle qui sollicite les autres organisations syndicales pour être plus forts dans une démarche unitaire, qui met sur pied les actions pour exprimer les revendications des AESH, des AED, celle qui a organisé un job-dating pour dénoncer le recrutement de personnels enseignants « à la va-vite » et sans formation…
Résultat, l’équipe de la FSU Oise est fière d’avoir permis toutes ces (insuffisantes) victoires :
• une amélioration des grilles de salaire
• la reconduction des contrats des AESH non-renouvelé·es
• des CDD de 3 ans (et non d’une durée fantaisiste)
• le respect des missions
• la prise en compte du travail invisible des AESH dans leur temps de travail (relations avec les parents et les enseignant-es, participation aux équipes de suivi, mise en oeuvre des adaptations pédagogiques…)
• une procédure claire de prise en charge des frais de déplacement par le rectorat d’Amiens
• la possibilité d’un CDI pour les AED
• les primes REP/REP+ pour les AED et les AESH
A partir de jeudi 1er décembre, dès 8h00, votez et faites voter pour la FSU et ses syndicats.