Alors que depuis des mois le peuple grec manifeste son indignation face aux brutales mesures d’austérité imposées par l’Union européenne et le FMI., un nouveau plan drastique est soumis au Parlement grec.
En cherchant momentanément à rassurer les marchés financiers, le gouvernement grec et les autorités européennes font à nouveau le choix de faire payer les conséquences de la crise économique et sociale à la jeunesse et aux salariés.
La FSU dénonce le mode de fonctionnement de la BCE et cette politique européenne qui aboutit à l’enrichissement des actionnaires grâce aux dettes publiques, résultant largement du sauvetage de ces mêmes banques, mais qui ne permet pas de lutter réellement contre la crise. Elle s’étonne que l’Union européenne persiste dans une politique irresponsable qui en aggravant la situation économique de la Grèce peut conduire tout droit à une crise en Europe.
La FSU exprime son soutien au peuple grec, à ce grand mouvement qui rassemble des dizaines de milliers de jeunes, de salariés du public et du privé, de retraités, de précaires, mouvement qui s’oppose aux politiques qui démantèlent les services publics et les protections sociales, qui font exploser le chômage, notamment des jeunes, et détériorent gravement les conditions de vie.