Le monde éducatif, engagé tous les jours en faveur de l’émancipation de toutes et de tous les élèves par la connaissance indispensable de l’histoire, dans la déconstruction des préjugés et dans l’élaboration du vivre-ensemble ne peut accepter qu’une partie de l’histoire soit ainsi niée.
La mémoire de celles et ceux qui ont été déportés et massacrés au nom d’une idéologie abjecte, quels que soient ces motifs de déportation, ne saurait être salie par quiconque, encore moins par quelqu’un que son statut de représentant du peuple français doit au contraire amener à saluer la mémoire de toutes les victimes de régimes totalitaires ou collaborationnistes.
Ces propos sont inqualifiables et indignes.
Engagée dans un combat pour l’égalité, la FSU demande depuis longtemps l’ouverture du mariage et de l’adoption à tous les couples, quelle que soit leur orientation sexuelle. Ainsi, maintenir une inégalité de traitement entre les couples en raison de leur sexualité est discriminatoire et instille dans les esprits une hiérarchie entre amour homosexuel et hétérosexuel, et génère elle-même de l’homophobie.
Si elle prend acte des propos du chef de l’état condamnant les propos de M Vanneste, elle lui demande d’en tirer toutes les conclusions en ce qui concerne l’homophobie d’État qui consiste à traiter différemment les couples et les familles. En effet, pour la FSU, le combat pour l’Egalité des droits n’est pas un effet de mode mais répond à une aspiration légitime de toutes et de tous à l’Egalité.