MOBILISATION POUR LA DÉFENSE DES RETRAITES.
MANIFESTATION JEUDI 22 MAI 2008
Place du Jeu de Paume BEAUVAIS, 14 H 30.

COMMUNIQUÉ

Les organisations syndicales CGT ; CFDT ; FO ; FSU ; CGC de l’Oise se sont rencontrées le 05.05.2008. Pour s’opposer aux attaques du gouvernement contre les retraites, elles appellent les salariés du public et du privé, les retraités, à participer massivement au rassemblement départemental.

Afin de permettre la participation la plus importante possible, la FSU Oise a déposé un préavis de grève le 22 mai qui concerne l’ensemble des personnels pour que, tous ensemble, nous fassions entendre nos revendications.
"-" pour la sauvegarde des retraites solidaires !
"-" contre l’allongement de la durée de cotisations !

Retraites : combattre le fatalisme !


Il faut dénoncer le discours dominant et culpabilisant sur les retraites construit sur quelques mensonges :

"-" celui du « choix » : comme pour le bonus/malus de l’assurance automobile, les « bons » assurés, ceux qui vont au-delà de la durée légale de cotisation, ont une « surcote » et les mauvais assurés qui ont travaillé moins longtemps sont pénalisés par une décote. Mais beaucoup n’ont pas le choix de la date de départ en retraite !

"-" celui de l’ « équité » : la plupart des régressions sont faites en son nom.
— l’équité public/privé avec les réformes de 2003 et récemment des régimes spéciaux qui alignent tout le monde par le bas

— l’équité hommes/femmes avec les retraites des femmes pénalisées à cause des carrières incomplètes et les droits des mères fonctionnaires réduits

— l’équité actifs/retraités qui prépare une nouvelle paupérisation des retraités

— l’équité entre générations qui organise le désespoir des jeunes…

L’objectif de ce discours, c’est bien de donner une légitimité politique aux attaques sur les retraites et au travail de sape engagé contre le régime par répartition.

Pour la FSU, le devenir des retraites passe par un financement accru des régimes solidaires grâce à une répartition plus juste des richesses et par la création de nouveaux droits qui prennent en compte les évolutions sociales. D’autres choix sont possibles. Et c’est bien ce combat contre le fatalisme qu’il nous faut mener, tous ensemble !

Denis THOMAS, secrétaire départemental.