Pour une vie meilleure au travail et en retraite, il faut changer le travail.
Le 28 avril, tous dans l’action.
Dans l’Oise, rassemblement à 14h30 devant le MEDEF à Creil.
Pour vivre et travailler autrement ;
Pour réparer et prévenir la pénibilité ;
Pour une retraite en bonne santé.
Les organisations syndicales, dont la FSU, appellent les salariés du privé comme du public à faire du 28 avril, journée mondiale pour la sécurité et la santé au travail commémorant les victimes des accidents du travail et des maladies professionnelles, une grande journée unitaire de mobilisation pour la prévention et la reconnaissance de la pénibilité par un départ anticipé.
Reconnaître la pénibilité : un enjeu commun pour les agents du public et les salariés du privé.
Les fonctionnaires et les salariés du privé mènent la même lutte pour la reconnaissance collective de la pénibilité et seront présents dans les actions du 28 avril.
Dans deux domaines de la santé, la France présente l’un des plus mauvais résultats des six pays européens comparables économiquement et socialement : le taux de mortalité prématurée et les inégalités de santé.
Ainsi des taux de mortalité différents et quelquefois importants existent entre les ouvriers et les professions libérales, entre les bassins d’emploi et entre les régions.
Ces écarts montrent l’impact des conditions de travail sur la santé. Ces conséquences ont des effets pendant la vie professionnelle mais aussi après la vie active et notamment sur la perte d’autonomie qui peut subvenir à un âge avancé.
La vérité sur la pénibilité et la dangerosité :
Les études et statistiques montrent :
l’inégalité de l’espérance de vie des catégories professionnelles, et l’écart qui augmente ;
une sortie anticipée du travail qui augmente : près d’un million de salarié-es, soit 15 % de la population active de 50 à 60 ans, n’a plus d’activité ;
le nombre d’allocataires pour invalidité a explosé dans certains secteurs, par exemple,la construction ;
les maladies professionnelles augmentent fortement, et si les accidents du travail diminuent leur gravité augmente……
un ouvrier a 3 à 4 fois plus de risques d’avoir un cancer qu’une personne de profession libérale.
l’épidémie de troubles-musculaux-squelettiques (TMS) frappe en majorité les femmes soumises à des taches les plus intenses.
La comparaison avec d’autres pays européens révèle qu’il est possible d’améliorer le système de prévention dans notre pays, la santé des salariés et par conséquent la situation financière de la Sécurité sociale. Gagner une prévention de qualité représente donc bien un enjeu pour bien vivre durant sa vie professionnelle et bien vieillir.