La loi sur les retraites est une pièce majeure d’une série de remises en cause du pacte social français.
La loi de financement de la Sécurité sociale, encore en cours de discussion, la finalisation du budget 2011, le projet de loi sur la dépendance à partir des propositions de Valérie Rosso-Debord, annoncent de nouveaux coups contre le pouvoir d’achat des Français actifs et retraités.
Gel des salaires et des pensions cela signifie baisse du pouvoir d’achat, déremboursement ou baisse de remboursement de médicaments, cela signifie moins de soins, moins de prévention, moins de qualité de vie.
S’appuyant sur la projection du nombre annoncé des centenaires, on jurerait que le gouvernement se donne ainsi les moyens d’en éviter la concrétisation.
Le principe d’une assurance obligatoire à partir de 50 ans pour la perte d’autonomie sert les intérêts des compagnies d’assurance et leurs actions, nie la prise en charge par la collectivité nationale, sur des bases solidaires, des besoins nouveaux créés par l’évolution démographique.
La démographie est ainsi utile ou niée dans ses conséquences, selon l’emballage médiatique donné à la politique libérale.
Dès le 23 avec les salariés, à l’appel de la CFDT, de la CGT, de la FSU, de Solidaires et de l’UNSA et le 25, partout où des initiatives unitaires sont décidées, les retraités de la FSU participeront à ces actions et seront présents sous les banderoles SFR-FSU et celles de la FGR-FP.