A l’appel du COLLECTIF SOLIDARITE MIGRANTS : Solidarité Migrants, LDH Oise, FSU, UNSA, Libre Pensée Oise, Les Amis du monde Diplomatique, Le Chahut, Petites Sœurs de l’Assomption de Beauvais, Action Catholique Ouvrière, Cercle de Silence Beauvais, ATTAC Oise, …
Nous dénonçons le projet de loi Asile et Immigration discuté à l’Assemblée nationale depuis le 16 avril 2018.
À Creil, Beauvais, Compiègne, Clermont (Oise), comme dans plus de 70 villes en France, l’assemblée locale des Etats Généraux des Migrations s’organise pour construire des propositions pour une politique migratoire réellement humaine et digne.
Ce projet de loi Asile et Immigration est un texte dangereux : S’il était adopté, il induirait un grave recul des droits des personnes réfugiées et migrantes en France. Le gouvernement affirme que ce texte allie "humanité" et "efficacité" mais il n’en est rien. C’est au contraire un texte discriminatoire, brutal et xénophobe.
Ce texte est répressif. Il vise à sanctionner, enfermer, expulser et bannir avec plus de dureté les personnes étrangères : Au quotidien, les organisations et collectifs engagés constatent les effets de la politique actuelle du gouvernement (violation des droits fondamentaux des personnes exilées, “remise en cause de la protection des enfants, maltraitance, criminalisation de l’action des bénévoles…). Les voix associatives et citoyennes ne sont pas les seules à s’élever : le Défenseur des Droits, les agents et juges de la Cour Nationale du Droit d’Asile, le Commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, des écrivains, des journalistes, des avocats, des syndicats, des universitaires et des étudiant.e.s ont fait part de leur profonde indignation face à ce projet de loi. Les organisations des États Généraux des Migrations constatent que le chef de l’État et le gouvernement se sont livrés à un simulacre de concertation avec les associations engagées auprès des personnes exilées.