À PARIS, rassemblement à 13H30 Place d’Italie et manifestation jusqu’à Montparnasse.
2 cars au départ de l’Oise :
1er car : Noyon 10H00 place St Jacques- Thourotte 10H30 place de la Mairie-Compiègne 11H00 Cours Guynemer
2ème car : Compiègne 11H00 Cours Guynemer
Une journée européenne de luttes
À l’appel de la Fédération européenne de l’industrie, le 9 octobre représente une journée européenne d’action pour le développement de l’industrie et de l’emploi.
Il n’y a pas de développement économique possible dans un désert d’emploi et avec l’austérité proposée par le traité européen qui conduirait à 300 000 chômeurs de plus en France en 2013.
C’est tout l’enjeu de la négociation interprofessionnelle sur la sécurisation de l’emploi qui débutera en octobre et sur laquelle la participation massive des salariés le 9 octobre pèsera.
Ces enjeux sur l’emploi et le marché du travail recouvrent les préoccupations des salariés de tous les secteurs du privé et du public.
Salariés de l’éducation, de la formation et de la recherche, nous sommes aussi concernés.
La crise économique et financière et la politique d’austérité européenne conduisent à une explosion du chômage des jeunes en Europe (5,5
millions en 2012), plus de 7 millions cumulent ni emploi, ni qualification reconnue. Un jeune Européen sur cinq ne trouve pas d’emploi. Le taux
de chômage des jeunes (plus de 20 % en moyenne et jusqu’à 50 % dans certains pays, en Espagne ou en Italie…) est deux fois plus élevé
que celui de l’ensemble de la population active.
Quatorze pour cent des jeunes quittent l’école sans diplôme.
C’est dire si les efforts à faire en matière d’éducation et de formation sont cruciaux pour répondre aux enjeux de développement
économique et particulièrement de réindustrialisation, de transition énergétique, de création de nouveaux secteurs de production.
Éduquer, former, orienter, qualifier, émanciper sont des actions indispensables pour que les conditions d’un nouvel élan économique et
social soit créé.
Alors que la formation professionnelle est au coeur des questions d’emploi, de qualification et de salaire, les acteurs publics de la formation, Afpa, Cnam, Greta sont toujours dans l’incertitude quant à leur devenir. Un devenir conditionné à la prochaine phase de la
décentralisation qui de facto semble devoir écarter la place de l’État dans la définition des politiques d’éducation et de formation qui
conduisent le citoyen de l’école à l’emploi.