Service minimum à l’Education nationale

En annonçant sur France 2 sa volonté de recourir à la loi pour imposer aux personnels de se déclarer grévistes au moins 48 heures à l’avance, le Ministre de l’Education Nationale confirme toutes les craintes que nous avions exprimées.

Il s’agit bien d’une volonté d’entraver l’exercice du droit de grève.
C’est inacceptable.

L’affichage d’une proposition de négociation là dessus n’est qu’un paravent pour masquer la brutalité d’une décision qui met chacun devant le fait accompli.

Le gouvernement ferait mieux de répondre aux revendications des personnels et de créer ainsi les conditions d’un véritable dialogue social dans l’intérêt des personnels et des usagers. Or une telle annonce au soir d’une grève particulièrement réussie en lieu et place d’une réponse aux revendications est significatif d’un déni de ce nécessaire dialogue social.