Grève et manifestations unitaires le 10 septembre 2013 dans l’Oise pour nos retraites.
3 manifestations dans l’Oise :
"-" CHAMBLY :10H00 devant la mairie

(transport par bus depuis Montataire, départ à 9H15 devant la mairie)

"-" COMPIÈGNE : 10H00 Cours Guynemer
"-" BEAUVAIS : 14H00 place J Hachette

LA FSU INVITE LES PERSONNELS À VENIR DÉBATTRE

le 10 septembre : ASSEMBLÉE GÉNÉRALE – 13H00 – BEAUVAIS

Maison des Syndicats, rue J Baillière (derrière l’antenne universitaire)

Des distributions du tract unitaire sont programmées dans l’Oise


Quelques rendez-vous ci-dessous :

jeudi 5 septembre
"-" NOYON Gare SNCF à partir de 5H20
"-" COMPIEGNE Rond Point "Point P" ( ZAC Mercières) à partir de 16H30 jusqu’à 18H30

vendredi 6 septembre
ST JUST EN CHAUSSÉE Gare SNCF de 5H30 à 7H30

lundi 9 septembre
CREIL Gare SNCF à partir de 6H30

Tract "Retraites" intersyndical Oise grève et manifestations du 10 septembre 2013

tract unitaire Oise 10 septembre

Affiche à placarder grève et manifestations du 10 dans l’Oise

affiche manifs du 10 dans l’Oise

Ci-dessous

"-" le quatre pages "retraites" de la FSU

"-" l’appel du collectif retraites 2013 à signer massivement :
Ensemble, défendons nos retraites ! Pas un trimestre de plus, pas un euro de moins !

"-" l’appel du collectif "La retraite, une affaire de jeunes"


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Communiqué intersyndical : Grève le 10 septembre

Un projet gouvernemental inacceptable.

Les organisations syndicales de la Fonction publique CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, appellent tous les agents de la Fonction Publique à se mobiliser, à se mettre en grève avec les salariés du secteur privé dans les manifestations qui se tiendront le 10 septembre 2013 pour rejeter le projet de réforme des retraites porté par le gouvernement Ayrault.

Ce projet de loi qualifié de juste par le gouvernement, accroit en réalité la fragilisation de notre système de retraites.

Les quatre organisations syndicales de la Fonction Publique se félicitent d’ores et déjà de certaines options abandonnées par le gouvernement suite à la pression exercée collectivement comme, par exemple, la mise en cause du calcul de la pension sur les six derniers mois.

Dans le même esprit, les quatre organisations prennent acte des mesures concernant la pénibilité et les injustices faites aux femmes et aux temps partiels.

Pour autant, ce projet s’inscrit clairement dans la logique régressive construite par les réformes de 1993, 2003, 2007 et 2010.

L’annonce d’un allongement de la durée des cotisations à 43 ans, en 2035 pour les natifs de 1973 et après, constitue une provocation et une véritable hypocrisie.

Cet allongement recule de fait l’âge de départ à la retraite et signe inévitablement la baisse des pensions pour tous les futurs retraités.

En 2010 l’actuelle majorité gouvernementale a combattu la loi Fillon.

Le projet actuel non seulement valide celle-ci mais l’aggrave bel et bien.

Ce que nous n’avons pas accepté en 2010 nous ne l’accepterons pas davantage en 2013 !

S’agissant du financement, encore une fois, le gouvernement fait le choix de réduire le pouvoir d’achat des salariés et des retraités et déroule un tapis rouge pour le monde de l’entreprise qui sera le seul à bénéficier d’une mesure de compensation en échange de la hausse des cotisations patronales.

Le financement des retraites nécessite de construire des alternatives par l’apport de ressources nouvelles, tout particulièrement en améliorant le pouvoir d’achat des salariés et en créant des emplois.

Il est urgent d’augmenter l’ensemble des salaires, du privé comme du public, ce qui impose de revaloriser réellement le SMIC et d’en finir avec le gel du point d’indice.

Dans une situation où il y a près de 5 millions de chômeurs et chômeuses, où la moitié des salariés ne sont plus dans l’emploi au moment de faire valoir leur droit à la retraite, les projets du gouvernement sont inacceptables.

Les organisations syndicales de la Fonction publique : CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, s’engagent résolument contre ce projet et appellent à la journée d’action interprofessionnelle du 10 septembre, pour mettre un coup d’arrêt à cette nouvelle attaque de nos droits à la retraite.

A Paris le 30 août 2013

Communiqués de presse FSU 27 8 2013
Retraites : l’heure des choix….

La FSU a été reçue aujourd’hui par le Premier ministre. Elle prend acte avec satisfaction du renoncement du gouvernement à aligner la Fonction publique avec le secteur privé qui aurait conduit à dégrader le niveau de pension des fonctionnaires. Elle considère que la prise en compte de la pénibilité ou encore des temps d’apprentissage dans le calcul de la retraites comme de la volonté affichée de réduire les inégalités entre les femmes et les hommes sont des pistes intéressantes qui restent à concrétiser.

Mais cela reste loin du compte de ce qu’il faudrait faire. Après des réformes qui, depuis 2003, ont dégradées le niveau de pensions des retraites, allongé la durée de travail, conduit à des inégalités et fragilisées le système par répartition, il faudrait engager une réforme qui redonne confiance et pérennise notre système par répartition.

La FSU attendait du gouvernement qu’il revienne sur l’âge légal de départ à la retraite toujours fixé à 62 ans, qu’il renonce à tout allongement de la durée de cotisation et à une hausse de la CSG, qu’il revienne sur le système de « décote-surcote ».

La FSU attend des mesures novatrices qui prennent en compte les réalités du travail et la situation de l’emploi. Ainsi, l’élévation du niveau de qualification, la production croissante de richesses conduisent à intégrer de nouvelles situations comme la prise en compte des années d’étude dans le calcul de la retraite, un effort de financement des employeurs ou des détenteurs de capitaux. Mettre à contribution les revenus financiers, moduler les cotisations des entreprises en fonction de leur politique d’emploi et de salaires sont des pistes à étudier… Et pour la FSU, l’emploi et les salaires ne sont essentiels au financement des retraites. Le gouvernement doit donc engager une politique déterminée pour l’emploi et la revalorisation des salaires.

Soucieuse de l’avenir des jeunes, la FSU met en garde devant une réforme qui n’offrirait pas de réelles perspectives aux jeunes générations ne leur redonnant alors pas confiance dans notre système solidaire de retraite.

A l’heure des choix que s’apprête à faire le gouvernement, la FSU invite les salariés, les retraités mais aussi les chômeurs et les jeunes à se faire entendre pour peser. Elle poursuit sa campagne d’information et de débats pour une réforme progressiste des retraites. La FSU appelle à la mobilisation unitaire pour la journée d’action interprofessionnelle avec grèves et manifestations le 10 septembre prochain.

Rappel
Lors de la Conférence sociale du 20 juin, François Hollande a annoncé que, dans le cadre de la prochaine réforme des retraites, l’allongement de la durée de cotisation sera « la mesure la plus juste » face à « cette chance formidable qu’est l’allongement de l’espérance de la vie ». Cette voie n’est pas acceptable. Les réformes de 1993, 2003, 2007 et 2010 ont déjà réduit les droits à pensions de plus de 30 %, en aggravant les inégalités déjà fortes entre les pensions des femmes et celles des hommes. Elles doivent donc être remises en cause.

La FSU est intervenue à l’occasion de la Table ronde retraites et protection sociale pour dénoncer les effets des réformes régressives successives, refuser toute nouvelle régression et proposer d’autres choix basés sur un autre partage du travail et des richesses.

Ci-dessous

"-" les interventions de la FSU lors des tables rondes

"-" le quatre pages "retraites" de la FSU

Intersyndicale Oise du 18 juillet 2013

Dans l’Oise, les quatre organisations syndicales CGT, FO, FSU et Solidaires, réunies le 18 juillet en intersyndicale, constatent qu’après la conférence sociale, le gouvernement annonce de nouvelles attaques contre les retraites, le pouvoir d’achat, l’emploi et l’ensemble de la protection sociale.

Concernant les retraites, l’allongement de la durée de cotisations est d’ores et déjà annoncé. Déjà engagé, il a pour conséquence inévitable le recul de l’âge de départ à la retraite et fixe des conditions

inaccessibles aux plus jeunes.

Tout recul supplémentaire est inacceptable.

La CGT, FO, la FSU, Solidaires refusent :
Tout allongement de la durée de cotisation,
Tout recul de l’âge de départ à la retraite,
Toute hausse de la CSG pour les retraités,
Toute baisse et désindexation des pensions,
Toute remise en cause du code des pensions et des régimes particuliers.

La CGT, FO, la FSU, et Solidaires s’opposent à toute réforme qui mettrait en cause les retraites par répartition et qui individualiserait les droits pour tous les salariés du public comme du privé.

Pour la CGT, FO, la FSU et Solidaires, il faut, de manière urgente :

"-" L’arrêt des suppressions d’emplois dans le privé comme dans le public.

"-" L’augmentation de l’ensemble des salaires, du privé comme du public, _ce qui impose d’en finir avec le gel du point d’indice et de revaloriser réellement le SMIC.

Il faut rompre avec les politiques d’austérité.



Les organisations syndicales CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires appellent les salariés du privé et du public à faire grève et à manifester le 10 septembre 2013

3 manifestations dans l’Oise le mardi 10 septembre :
"-" CHAMBLY :10H00 devant la mairie
"-" COMPIÈGNE : 10H00 Cours Guynemer
"-" BEAUVAIS : 14H00 place J Hachette

Tract "Retraites" intersyndical Oise grève et manifestations du 10 septembre 2013

tract unitaire Oise 10 septembre

Affiche à placarder grève et manifestations du 10 dans l’Oise

affiche manifs du 10 dans l’Oise

Communiqué national des organisations syndicales CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires

Les organisations syndicales CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires se sont réunies aujourd’hui sur les questions des retraites, de l’emploi, des salaires, de l’avenir des services publics.

Après la Conférence sociale et les concertations de l’été, le Gouvernement attend le mois de septembre pour donner les grandes mesures qu’il compte prendre.

Ses premières déclarations inquiètent les salariés, les retraités et les demandeurs d’emploi d’autant que le calendrier imposé est très resserré.

Les organisations syndicales ont déjà largement fait part de leur analyse sur le rapport Moreau et des mesures qu’elles ne sauraient accepter : tout allongement de la durée de cotisation, l’opposition public/privé, la sous-indexation des pensions et des salaires portés aux comptes.

Pérenniser le système solidaire de retraite par répartition nécessite de réparer les injustices dues aux précédentes réformes. Il faut sortir des logiques qui ont diminué le niveau des pensions et créé des inégalités notamment entre les femmes et les hommes.

L’allongement de la durée de cotisation, déjà engagé, fixe des conditions inaccessibles aux plus jeunes dont la durée d’étude, de formation, de recherche d’emploi est allongée par rapport aux générations antérieures.

Le financement des retraites nécessite de construire des alternatives par l’apport de ressources nouvelles, tout particulièrement en améliorant le pouvoir d’achat des salariés et en créant des emplois. Il est urgent d’augmenter l’ensemble des salaires, du privé comme du public, ce qui impose d’en finir avec le gel du point d’indice et de revaloriser réellement le SMIC.

Il est nécessaire de redonner confiance aux salariés, particulièrement aux jeunes générations dans le système de retraite solidaire.

Pour changer de cap et faire face à la situation, il faut rompre avec les politiques d’austérité.

Les organisations syndicales CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires appellent à une journée nationale d’action interprofessionnelle avec grèves et manifestations le 10 septembre 2013 pour ne pas laisser les propositions du MEDEF faire la loi et pour imposer d’autres choix au gouvernement.

Montreuil, le 8 juillet 2013