Où est la rupture avec le pouvoir précédent ?
Les OQTF ont continué cet été à faucher les espoirs des sans papiers et de leurs soutiens. Pire même, des sans papiers dont la demande semblait en voie de régularisation ont vu l’anéantissement de tous leurs efforts.
La situation de Bobo KANIOKA illustre ces régressions.
Merci de signer et de faire signer la pétition de soutien ci-dessous
Cette dégradation de la situation, les différents collectifs de soutien aux sans papiers de l’Oise la connaissent.
Les 8 salariés sans papiers hébergés à la Bourse du travail de Creil sont toujours en attente de leur régularisation malgré une mobilisation inlassable.
Des jeunes majeurs reçoivent des OQTF juste après leur réussite au bac, comme Méroujane ANTONYAN à Méru.
Dans ce contexte, l’anniversaire combatif de St Bernard* a été l’occasion de réaffirmer nos revendications. De nombreux syndicats (dont la FSU), associations, collectifs et partis politiques ont appelé à une manifestation unitaire le 1er septembre à Paris sur les mots d’ordre suivants :
La régularisation des sans papiers qui travaillent d’une façon ou d’une autre.
La fermeture des centres de rétention administrative (CRA).
L’arrêt des contrôles au faciès et des expulsions.
L’égalité de traitement entre français-es et étrangers-es dans les études comme au travail.
Poursuivons et amplifions nos luttes sur la base de ces revendications !
* Le 23 août 1996, les "forces de l’ordre" fracturaient la porte de l’église Saint Bernard à coups de hache et en faisaient sortir 300 hommes femmes et enfants sans papiers qui s’y étaient réfugiés.