✔️ Cellule de veille interne de la FSU

Les violences sexistes et sexuelles sont présentes à des niveaux divers dans l’ensemble de notre société. La FSU peut être touchée, comme toute autre organisation.
Au delà de son militantisme pour les droits humains, se devant de protéger ses militantes et militants de toute violence sexiste ou sexuelle (VSS) dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions syndicales, la Fédération a mis en place une cellule interne de lutte contre les VSS, composée de 12 militant-es de différents syndicats et tendances, formé-es à l’accueil et à l’écoute.

Quels sont les objectifs de la cellule ?

  • Ecoute, protection et accompagnement des victimes ;
  • Gestion du contradictoire en vue d’un traitement interne ;
  • Prévention / information / formation.

Qui peut contacter la cellule ?

Les militant-es de la FSU, mais aussi toute autre personne, du moment que les faits impliquent quelqu’un qui milite à la FSU.
La cellule peut aussi avoir un simple rôle de conseil sur le traitement de violences sexistes et sexuelles, à la demande de SN, SD, tendances.

Quels sont les engagements de la cellule de veille ?

  • les membres de la cellule de veille ont une obligation de confidentialité,
  • la cellule de veille ne divulgue des faits et/ou n’agit qu’avec l’accord de la victime.

Pour contacter la cellule de veille interne de la FSU

Si vous ne relevez pas de la cellule interne ou ne souhaitez pas la contacter pour le moment ou êtes dans l’urgence :


✔️ Violences sexistes et sexuelles au travail

Au travail, dans le secteur privé ou dans la fonction publique, les femmes ne sont pas épargnées par le sexisme et les violences sexuelles. 80 % d’entre elles déclarent y avoir déjà subi des propos sexistes (enquête du CSEP, 2015), 32 % du harcèlement sexuel ou une agression sexuelle (IFOP, 2018). Plusieurs milliers de femmes sont violées chaque année sur leur lieu de travail (CVS, 2017).

Qu’elles soient le fait d’employeurs, de supérieurs hiérarchiques, de collègues ou d’usagers, ces violences ont des conséquences sur l’état de santé des victimes, elles impactent leur entourage, elles ont des répercussions sur leurs conditions de travail et le déroulement de leur carrière.
Cette réalité, inadmissible, n’est pas une fatalité : des solutions existent qui nécessitent une réelle volonté politique et des moyens au-delà des déclarations d’intention.
Les violences contre les femmes au travail font encore grandement partie de nos angles morts. Ce qui se passe dans les entreprises ou les administrations ne relève pas seulement d’un rapport individuel entre des collègues ou entre l’encadrement et les salarié(e)s.

L’employeur du secteur privé ou de la fonction publique a une obligation inscrite dans la loi de prendre « les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs ». Les victimes qui dénoncent les violences subies doivent être protégées dans leur carrière et leur emploi. Elles doivent pouvoir bénéficier d’aménagements d’horaires et de poste, de congés, de mobilité fonctionnelle ou géographique à leur demande, et de soins. Il doit être mis en place des sanctions envers les employeurs qui licencient des victimes ou les témoins de harcèlement, de violences et de discriminations.

Dans l’Education Nationale, la FSU intervient dans les instances officielles pour exiger de l’administration des politiques volontaristes et préventives sur ce sujet. Le plan national d’action pour l’égalité professionnelle prévoit le déploiement académique d’une cellule d’écoute, de recueil et de traitements de ces situations. La FSU suit les travaux dans le cadre du CHSCT afin que le dispositif mis en place par l’employeur soit à même de faire cesser ces actes :
– pour l’Oise : le référent VSS est Nicolas Bordeauducq (06 58 56 38 20)
– pour l’académie d’Amiens : la référente VSS est Delphine Leroy

Par ailleurs, la FSU co-construit les mobilisations dans l’Oise, notamment contre les VSS le #25novembre ou en faveur des droits des femmes le #8mars.