Pour la relaxe des 9 d’Amiens, signez et faites signer massivement l’appel


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Après des condamnations injustes et bâclées le 28 octobre, la Confédération paysanne a décidé de faire appel. Des actions syndicales n’ont pas à être sanctionnées pénalement ! Les militants de la Conf’ ont agi pour l’avenir de tous, contre la disparition des paysans, la précarisation générale, la destruction de l’environnement et la dégradation de notre alimentation !

Nous pouvons faire le choix d’une agriculture paysanne, respectueuse des hommes et de l’environnement dans des territoires vivants, garante d’une alimentation de qualité pour tous et seule capable de « refroidir » le climat. Nous devons avoir la possibilité de défendre un avenir commun dans une société plus juste.

Alors que les atteintes à la liberté syndicale s’intensifient, et parce que la lutte contre l’industrialisation de l’agriculture est juste et s’inscrit dans la mobilisation grandissante contre les accords de libre-échange et le changement climatique, nous devons nous retrouver en masse le

17 juin à Amiens, pour soutenir les neuf militants de la Conf’ !

Programme prévisionnel

Dès 7h30, marches convergentes vers le Palais de Justice (Gare d’Amiens – Une autre agriculture est possible, Direction départementale de l’Agriculture – Changement climatique, Place du cirque – Défense des libertés syndicales)
8h30, arrivée des prévenus et entrée dans le tribunal
Prises de parole, témoignages, points d’info, projections…
11h, manifestation
12h30, concert / repas
Prises de parole, témoignages, points d’info, projections…
15h30, concert Jim Murple Memorial
Prises de parole, témoignages, points d’info, projections…
18h, concert
20h, FIN

En parallèle, sur la petite scène, on parle :

Climat à 9h
Criminalisation des mouvements sociaux à 10h
TAFTA et autres accords de libre-échange à 12h30
Fermes-usines à 13h30
Sofiprotéol à 14h30

Un procès pour quoi ?

Le 12 septembre 2013 et le 28 mai 2014, la Conf’ a pris ses responsabilités en stoppant, par des actions de démontage, ce qui n’était encore que le chantier de l’usine des 1000 vaches. Enquête scientifique, interpellations musclées, gardes à vue de 48h, ont conduit neuf militants devant la Justice le 28 octobre principalement pour dégradation en réunion et refus de prélèvement ADN. Ils ont été condamnés, après une petite heure de délibérations, à des peines allant jusqu’à 5 mois de prison avec sursis pour Laurent Pinatel, le porte-parole de la Conf’.