Non à la criminalisation de la solidarité avec la population de Gaza !
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Alain Pojolat, porte-parole du NPA, est convoqué devant la justice, le 22 octobre prochain pour avoir appelé à manifester le 19 juillet en solidarité avec la population palestinienne de Gaza en dépit d’une interdiction gouvernementale. De telles interdictions ont été exceptionnelles depuis la fin de la guerre d’Algérie. Le droit de manifester fait partie des libertés démocratiques. La France est le seul ou l’un des très rares pays où de telles manifestations ont été interdites ! Au moment où la population de Gaza subit un terrifiant déluge de bombes, qui a fait plus d’un millier de morts, des milliers de blessés, dans leur immense majorité civils, et une centaine de milliers de sans abri et déplacés, il est inacceptable que le gouvernement prétende nous refuser le droit de dénoncer ces massacres dans la rue. Par cette interdiction provocatrice, il est le premier responsable des incidents. Incidents qui ont d’ailleurs été déformés et démesurément grossis pour tenter de justifier cette atteinte aux libertés élémentaires.
En criminalisant les actions de solidarité avec le peuple palestinien, le gouvernement prend de fait partie pour ceux qui le massacrent. Il cherche à nous dissuader de continuer à affirmer cette solidarité en s’en prenant à l’un des organisateurs. Alain Pojolat a eu le courage d’affirmer qu’on a le devoir de braver une telle interdiction antidémocratique quand tous les jours des enfants innocents sont déchiquetés par les bombes d’une des plus grandes puissances militaires de la planète. Condamner Alain Pojolat serait un acte de complicité avec ceux qui lancent quotidiennement ces bombardements terroristes sur Gaza.
Nous exigeons que Alain Pojolat soit relaxé.