Déclaration liminaire de la FSU Oise :

Mesdames et messieurs les membres du CDEN,

En ouverture de ce dernier CDEN du quinquennat Emmanuel Macron, dernier CDEN avec comme ministre Jean-Michel Blanquer, nous faisons le bilan de ces 5 dernières années qui nous ont opposé à ce gouvernement avec des politiques qui n’ont fait qu’accélérer l’inégale répartition des richesses et aggraver les inégalités sociales et éducatives. Aucune réponse aux crises écologique, démocratique, sociale n’a été apportée.

La crise sanitaire, aura été révélatrice d’un manque de moyen pour l’éducation et pour l’ensemble des services publics. Cela aurait pu être l’occasion de s’y atteler. L’addition de la crise Covid et la crise écologique aurait pu être l’occasion de repenser l’aménagement de nos écoles, de nos établissements scolaires (ventilation des bâtiments, à leur aération, leur isolation, leur végétalisation) et de développer des installations sportives et culturelles. La FSU regrette que le Conseil Départemental de l’Oise ait récupéré les crédits des collèges alloués aux produits d’entretiens des locaux et aux papiers toilettes (d’ailleurs nous invitons les fédérations et représentants de parents d’élèves, en cas de manquement de ses produits, à se retourner directement vers le Conseil Départemental et plus vers les collèges qui ne sont plus responsables des achats de ceux-ci) alors même que les Équipements de Protection Individuelle des agent.es titulaires et non titulaires ne sont déjà pas livrés en temps et en heure… Cela pour économiser quelques euros, pourtant ce sont des missions obligatoires de cette collectivité contrairement à d’autres comme les alarmes, la vidéosurveillance, malheureusement la liste est longue !

Notre département, premier touché et impacté, aurait pu être moteur de changements ; peut-être cela aurait-il amélioré son attractivité. Occasion ratée donc de redonner confiance à l’École et ses personnels qui la font vivre au quotidien.

Occasion ratée d’appliquer et de redonner de la puissance à tous les mécanismes de solidarité qui ont été, entre autres, créés après la seconde guerre mondiale : assurance maladie, sécurité sociale, retraite qui ont été les remparts de la crise quand les riches ont capté plus en deux ans de crise qu’en dix ans de capitalisme.

Occasions ratées pour l’école mais pas pour les personnels qui ont su, pendant 5 ans, s’opposer pied à pied aux contre-réformes de l’éducation. Aux crises sanitaire et écologique s’ajoute également une crise démocratique que les politiques éducatives sélectives et individualisantes vont accentuer : Parcours Sup, réforme du Bac, du collège, de l’éducation prioritaire, de l’évaluation des élèves, de la formation et du recrutement, des programmes, de la prise en charge des élèves à besoins éducatifs particuliers. Occasion de mettre fin à la précarité qui ruine notre service public de mettre en place un vrai budget, pérenne, pour rattraper les retards cumulés tant en termes de moyens, de postes que de rémunération des personnels. Cette opposition à ces orientations s’est cristallisée le 13 janvier quand une grève historique, ultra majoritaire, a permis à l’école de redresser la tête, de dire Stop à la défiance de ce ministre vacancier. Et pourquoi ? Pour des masques mesdames et messieurs qui sont arrivés une semaine avant les vacances ! Cela faisait juste 2 ans que la FSU les réclamait.

Aux précédentes mobilisations des 13, 20 et 27 janvier pour les salaires et les moyens, d’autres perspectives s’annoncent pour relever la tête et avancer vers une société juste et solidaire, assise sur une école et une éducation vectrice d’émancipation.

La FSU continue de défendre l’école et l’avenir de nos élèves, de tous nos élèves, de réclamer un maximum de 24 élèves par classe et 20 en éducation prioritaire, le double comptage des élèves en situation de handicap, de réclamer la fin de la précarité, de réclamer des moyens pour l’inclusion et l’enseignement adapté. La FSU rappelle que le nombre d’élèves à besoins éducatifs particuliers n’a cessé de croître ces dernières années. Or, les conditions d’une inclusion réussie ne sont pas réunies. Les professeurs ne peuvent pas apporter à ces élèves l’aide dont ils auraient besoin dans des classes surchargées et les A.E.S.H sont encore trop rarement présentes.

Dans le second degré, la FSU continue à alerter sur le nombre très important d’établissements où des classes surchargées sont à craindre. La liste que nous vous avons transmise en amont de cette réunion, Madame l’IA-DASEN, parle d’elle-même… Le gouvernement fait bien peu de cas des conditions de travail des élèves et de leur réussite scolaire dans les établissements publics. La FSU rappelle ainsi qu’en 2011, au niveau national, il y avait 2,6 % des classes des collèges publics qui comportaient plus de 30 élèves ; en 2020-2021, ce pourcentage était de 7%…

La FSU déplore par ailleurs le volume encore trop important d’HSA. Ces heures supplémentaires nuisent à la réussite scolaire des élèves. En effet, les professeurs se voient aujourd’hui confrontés à un dilemme : soit iels acceptent des HSA, et alourdissent leur charge de travail au risque de perdre en efficacité en classe, soit iels se résignent à abandonner des projets dont l’utilité pédagogique a déjà convaincu. Autrement dit : on ne propose plus un projet parce qu’il va faire progresser les élèves mais avant tout parce que les enseignant.es concerné.es peuvent absorber les HSA !

La FSU veut aussi souligner la souffrance des vies scolaires : sous-effectif, surcharge de travail, refus du ministre de verser la prime REP/REP+ aux AED… Si la FSU se réjouit de la création de 12 emplois de CPE au niveau académique, elle sera très attentive à l’affectation de ceux-ci et tient à rappeler que ces créations sont très insuffisantes pour répondre aux besoins des vies scolaires : partout ou presque, des AED supplémentaires sont réclamé.es !

Le gouvernement se réjouit sans doute de la note publiée par la DEPP en décembre 2021 qui fait état d’une fuite des élèves de 6e vers les établissements privés : à la rentrée 2021, si les collèges publics comptaient 957 élèves de 6e de plus qu’en 2020, les établissements privés en comptaient eux 4 212 de plus…

Les attaques répétées contre le service public d’éducation portent leurs fruits : la dernière en date étant la nomination d’un homme qui soutient l’enseignement privé hors contrat à la tête du Conseil supérieur des programmes !

La FSU continue à revendiquer le recrutement d’agent∙es TEPLE titulaires dans les collèges et lycées et la titularisation des personnels contractuel∙les.

Depuis plusieurs jours, des mineur.es non accompagné.es sont expulsé.es des centres d’hébergement gérés par le département. La FSU demande au conseil départemental de trouver une solution rapidement pour que tous ces jeunes aient une solution d’hébergement. La FSU a déjà pris contact avec d’autres associations et mènera les actions nécessaires.

Vous pourrez compter à nouveau compter sur nous pour créer le rapport de force, puisqu’il n’y a que cela qui fonctionne, le mardi 8 mars journée de lutte internationale pour les droits des femmes, mais aussi pour les salaires avec une grève interprofessionnelle le 17 mars, mais aussi le 1er mai pour l’ensemble du monde du travail, mais aussi les 12 et 25 mars pour le climat, le 19 mars pour l’égalité, la solidarité et contre le racisme.

 

 


 

 

Compte rendu du CTSD :

Pour la FSU : BERGERON Aurélie, FLAMENT Anaïs, GUELOU Michel, GRESSIER Guillaume, MOUZARINE Marieke et LEROUX Sylvain.

UNSA 2, FO 2, SGEN 1, SNALC 1

L’instance est présidée par l’Inspectrice d’académie, le secrétaire général de la préfecture, le vice-président du conseil départemental, le DASEN adjoint et l’Inspecteur adjoint.

Sont aussi présent.es la FCPE, les DDEN, la PEEP, la secrétaire générale de la DSDEN, des élu.es du conseil départemental et régional, l’IEN ASH…

  1. Lecture des déclarations préalables par les Organisations Syndicales (UNSA, FO, SNALC, FSU, FCPE)

Prise de parole de la FCPE qui s’adresse à la DASEN et demande une réponse : il n’y a pas de SEGPA sur le sud-est du département, toutes les populations de notre département ne sont donc pas traitées sur le même pied d’égalité. Les élèves souffrent de ne pas être accueillis dans des structures adaptées. Beaucoup d’élèves sont sanctionnés uniquement car ils ne sont pas à leur place. Les représentant.es des parents d’élèves FCPE demandent que les 4 collèges du sud-est de l’Oise voient leurs effectifs baisser jusqu’à l’attribution de moyens supplémentaires (la création d’une nouvelle SEGPA).

Prise de parole de la représentante des DDEN : le dispositif DDEN est toujours méconnu alors que nous avons un engagement laïc autour de la défense du Service Public. Nous sommes les garants du dogme de la laïcité. La représentante dénonce l’appauvrissement des RASED et dénonce la prise en charge par les familles pour les élèves en difficultés. La représentante demande plus d’AESH avec un vrai statut et un vrai salaire pour ces personnels. La représentante explique que les DDEN étaient au côté des personnels de l’éducation nationale le 13 janvier.

Prise de parole de la FSU : la FSU demande expressément que la proposition de la FCPE soit votée en début de séance au vu de l’importance du sujet.

M. Lime, le sous-préfet, refuse de faire voter le vœu de la FCPE en début de CDEN.

  1. Validation du Compte Rendu du dernier CDEN.

Vote : toutes les organisations sont pour.

Prise de parole Du conseil départemental autour de la question de la récupération des crédits par le Conseil Départemental (action dénoncée dans la déclaration préalable de la FSU) : La raison révoquée par Monsieur PIA : il faut limiter la dépense publique d’où cette récupération des crédits. Le département réalise des dépenses non obligatoires selon lui : les collèges seraient bien dotés, il est temps que les Organisations Syndicales reconnaissent les efforts réalisés par le Département. La FSU est intervenue de nombreuses fois pour contredire certains propos, certains investissements manquent (notamment du côté des structures sportives).

  1. Enquête statistique pour le premier degré.

Prise de parole de la DASEN :

Les écoles dans l’Oise perdent des élèves. 1263 élèves de moins pour la rentrée 2021, surtout des maternelles. Pour la 3ème année, on se retrouve avec une cohorte de moins de 10 000 élèves. Il est à prévoir 1574 élèves en moins pour la rentrée 2022. Baisses à prévoir pour les deux années à venir… Pas de baisse de moyens malgré la baisse des effectifs. Conséquence de la baisse des effectifs : nous aurions pu être amenés à rendre 63 postes (ETP). Depuis 5 ans, 135 ETP auraient dû être rendus.

  1. Ouvertures / fermetures dans le 1er degré.

Prise de parole de la DASEN :

  • 11 ouvertures dans le département.

  • 24 fermetures sont à déplorer, mais, selon la DASEN, ces fermetures donnent toujours lieu à des « temps de revoyure » : en effet, certaines données ne sont pas consolidées. Un travail de fond est mené avec les élu.es. « Sur certaines situations, il y aura à s’assurer avec les élu.es que les inscrit.es ne sont pas là et qu’il y a bien lieu de fermer les classes. »

  • Pour Mouy, il y a une réflexion au niveau la commune « nous espérons ne pas fermer ».

  • A noter : Prochain CDEN en octobre. Il y aura un CTSD en juin. La DASEN explique que nous pourrons retravailler sur des cas de fermetures notamment.

  • Entre 8 et 12 postes pour l’abondement des décharges (12 classes vont avoir une décharge totale (école de plus de 12 classes) et plus de 150 écoles 6 et 7 classes vont avoir une augmentation de 0,25 à 0,33)

  • Ouverture de 4 classes CHAM dans le département en plus des 4 existantes.

  • 24 fermetures + 2 postes moins 14 ouvertures/postes = 12 postes en réserve pour les décharges de directeurs-trices.

  • Primarisation à Pontpoint (école Rostand)

  • L’école d’Auteuil va être nommée « école élémentaire de Larris »

  • Presque 100% des écoles avec des GS, CP et CE1 à 24 élèves par classe.

  • Dans les communes de moins de 5000 habitants : consolidation des réseaux des écoles rurales (passage de 22.54 élèves / classe en 2021 à 22 élèves / classe à la rentrée 2022. 18,33 élèves / classe en éducation prioritaire).

Prise de parole de la FSU : Dans les documents préparatoires du CDEN, l’ouverture sur le RPI 37 Francastel- Viefvillers : l’implantation est prévue à Francastel, nous sommes étonné.es, à Francastel, c’est une classe unique, à Viefvilliers, il y a une classe libre, le périscolaire et la cantine sont dans ce village.

Réponse DASEN : Je ne connais pas la situation matérielle de ces écoles, l’ouverture de classe sera étudiée avec les élu.es.

Prise de parole du secrétaire général de la préfecture : M. Lime confirme que, effectivement, beaucoup de travaux ont été réalisés sur les locaux scolaires ces dernières années.

Prise de parole de la FSU : la FSU s’étonne qu’il n’y ait pas plus de moyens pour le remplacement. Y a-t-il une réflexion sur la dépense publique et notamment sur les RPC ? Des RPC ont été construits récemment et aujourd’hui on ferme des classes dans ces structures. Pourquoi investir des millions d’euros dans des bâtiments pour fermer des classes quelques années ensuite.

Prise de parole de M.Paccaud : il se réjouit du « peu de contestation ou d’opposition » autour de la carte scolaire. Selon lui, il y a un seul réel problème à Mouy : c’est le seul cas de classe en zone d’éducation prioritaire (sortie en 2014). « 70% des enfants qui relèvent de l’Education Prioritaire n’y sont pas aujourd’hui ! » Selon M.Paccaud, lorsqu’on a effectué des travaux dans certaines communes, on peut se demander pourquoi il y a des fermetures de classe… « on met le maximum pour offrir à nos gamins les meilleures conditions d’enseignement ». Le meilleur serait fait par toutes les collectivités…

Prise de parole de la DASEN : La DASEN explique qu’il n’y a pas de besoin particulier en remplacement. Pourtant, nous constatons que 40 classes n’ont pas de remplaçant.e au jour du CDEN. La DASEN ajoute qu’il y a une réflexion sur la construction des RPC.

VOTE DE LA CARTE SCOLAIRE : TOUTES LES ORGANISATIONS SYNDICALES VOTENT CONTRE SAUF LE SNALC

  1. Le second degré – collège :

Prise de parole de la DASEN :

  • Pas de réelle diminution des effectifs dans le second degré.

  • Puisqu’il s’agit d’une « dotation à la structure », le fonctionnement est le même pour tous les établissements : 26h + 3h d’autonomie.

  • En 2021, 1438 divisions distribuées dans les collèges de l’Oise pour 35417 élèves. Pour rappel, en 2017, le département comptait 34973 élèves et 1416 divisions avaient été distribuées. Pour la rentrée 2022, 1429 divisions sont prévues à la date d’aujourd’hui. 9 divisions sont conservées afin de faire des ajustements nécessaires.

  • 76% des établissements ont des structures stables et certains établissements gagnent même une division.

  • 80 classes de SEGPA dans le département.

  • Ouverture UPE2A à Creil (Michelet)

  • 53 ULIS dans le département (Maignelay et Chantilly) 

  • Fermeture à Compiègne (collège Denain) de la section sportive

  • Chantilly : ouverture d’une section internationale

  • Cité éducative labellisée à Compiègne (autour de Malraux), ce sera la 5ème cité éducative dans le département.

Prise de parole de FO : Depuis 2017, 22 divisions supplémentaires ont été créées mais, nous devons déplorer 55 postes en moins à cause de la réforme du collège.

Suite de la prise de parole de la DASEN :

  • En partenariat avec le collège de la Fontaine, un dispositif spécifique d’accompagnement et de renforcement pour les élèves en difficulté en cycle 3 sur le secteur de Crépy pour compenser l’absence de SEGPA est en cours de création.

Prise de parole de Michel Deniot (FCPE) : la situation est préoccupante dans les deux collèges de Crépy-en-Valois, dans le collège de Nanteuil-le-Haudouin et de Betz. Puisque l’ouverture d’une SEGPA est impossible, la FCPE demande des effectifs allégés dans ces quatre établissements. Un maximum de 25 élèves par classe est souhaitable pour compenser les difficultés que représente le manque d’une SEGPA. Cet allègement des effectifs devra être maintenu jusqu’à ce que les structures adaptées soient mises en place.

VOTE POUR LE VŒU DE LA FCPE : toutes les organisations syndicales sont pour.

Prise de parole de la DASEN : on pourra envisager dans ces quatre collèges un accompagnement pour les devoirs faits. Il faut un ensemble de dispositif et ne pas se concentrer uniquement sur le nombre d’élèves par classe.


Prise de parole de la FSU : La FSU apporte son soutien à la FCPE et indique que les collègues du 1er degré ne remplissent plus les dossiers SEGPA puisqu’il n’y a p lus de places dans cette structure. La FSU précise également que le nombre élevé d’élèves dans beaucoup de classes dans de nombreux collèges représente une source d’inquiétude. La présentation très sereine faite par la DASEN de la prochaine rentrée scolaire est à tempérer au vu du nombre de situations compliquées que nous avons remontées.

Prise de parole de la DASEN : La répartition des moyens est une règle académique, les répartitions se font à l’intérieur de chaque établissement (Décret de 1985), les EPLE sont autonomes. « Les chef.fes d’établissement ont toute ma confiance ».

Prise de parole de la FSU : Pourtant, il est impensable d’avancer que les collègues demandent à travailler avec des classes de 30 élèves.

VOTE DE LA CARTE SCOLAIRE : TOUTES LES ORGANISATIONS SYNDICALES VOTENT CONTRE SAUF LE SNALC

Prise de parole de la FSU : Comment vont être distribuées les 9 divisions mises en réserve ?

Prise de parole de la DASEN : « Équitablement ».

Prise de parole de la FSU : Selon quels critères ?

Prise de parole de la DASEN : « L’équité »

 

 

  1. Proposition de la DDEN

Une nouvelle candidature est proposée sur la circonscription de Beauvais Nord.

VOTE POUR A L’UNANIMITÉ

 

 

  1. Vote de La revalorisation de l’indemnité de résidence instituteurs-trices

ABSTENTION DE LA FSU, LE TAUX MINIMUM EST PROPOSE.

  1. Questions diverses pour le second degré

Hormis la FSU, aucune question n’a été posée et envoyée en amont par les autres organisations syndicales à la DASEN pour ce CDEN.

Prise de parole de la DASEN : la DASEN a félicité la FSU pour la justesse de ses observations que nous avons formulées dans les questions diverses. La DASEN nous remercie pour avoir relevé ces erreurs. Ainsi, il y a bien des erreurs quant aux chiffres :

– erreur dans le sous-total des HSA en REP+ : c’est 379 et non 365.
– erreur dans le total d’HSA en éducation prioritaire : c’est 1019, 5 et non 1005,5.

a) Concernant la resectorisation du collège Saint-Exupéry à Chaumont-en-Vexin et du collège Monod de Compiègne.
Prise de parole de la DASEN : la resectorisation est toujours un travail complexe qui demande un temps long, une réflexion est en cours avec le Conseil Départemental.

Prise de parole de F. PIA (conseil départemental) : « c’est un sujet sensible ». Il faut avoir de la mesure et faire preuve de pragmatisme. « On va s’y employer … c’est un travail de longue haleine ». « Il faudra y passer, ça c’est sûr ! »

b) Concernant le la demande du collège Saint-Éxupéry de Chaumont-en-Vexin d’un poste d’adjoint et d’½ poste d’AED :

Prise de parole de la DASEN : Ce sont des questions qui relèvent du CTA.

c) Concernant le calcul de la proportion d’HSA de chaque établissement.


Prise de parole de la DASEN : 8 HSA pour chaque établissement et 8.5 pour les SEGPA.

d) Concernant le pourcentage d’HSA au collège de Verberie (10,05% alors que la moyenne est à 9,31%)


Prise de parole de la DASEN : 8 Heures « statutaires » sont toujours données en HSA. Plus le collège est petit, plus son ratio d’HSA va être élevé.

Prise de parole de la FSU : Les collègues déplorent que les projets ne se fassent plus en fonction des élèves mais de qui peut absorber des HSA. Ils sont contraints par le chef d’établissement de prendre des HSA, sinon leurs groupes sont supprimés. Et, malheureusement, le chef d’établissement refuse souvent de formuler la demande d’un abondement en HP.

e) Concernant le nombre de postes de CPE créés dans le département pour la rentrée 2022.

Prise de parole de la DASEN : Question qui relève du CTA.

f) Concernant le nombre de postes d’AED créés dans le département pour la rentrée 2022.

Prise de parole de la DASEN : Question qui relève du CTA.

g) Concernant les problèmes d’effectifs ou de suppression de division signalés par la FSU.

Prise de parole de la DASEN : 13 établissements parmi les établissements signalés par la FSU sont concernés par des problèmes en 6ème. L’enveloppe de 9 divisions sera en partie utilisée pour régler les problèmes de sixième. Le niveau 3e est aussi un niveau sensible. La DASEN explique être en dialogue continu avec les Chefs d’établissement.

h) Concernant les projets de 6èmes inclusives dans l’Oise.

Prise de parole de la DASEN : Si certain.es enseignant.es ont des compétences particulières, nous ne sommes pas opposés à l’inclusion de SEGPA en sixième.

Prise de parole de la FSU : Nous sommes inquiet.es à cause des effectifs. De nombreuses classes de SEGPA sont déjà au maximum (16 élèves). Nous craignons que ça ne vienne alourdir les effectifs des classes de SEGPA. Confirmez-vous que des élèves peuvent-être inclus dans des 6emes SEGPA ?

Prise parole IEN ASH : les collègues en SEGPA sont formés pour traiter la difficulté scolaire, ce sont des expert.es. Nous menons une réflexion dans ce sens.

i) Concernant la proportion d’HSA dans les sections d’enseignement général et professionnel adapté.

Prise de parole de la DASEN : Question qui relève du CTA.

Prise de parole de la FSU : La FSU demande une information sur l’évolution des supports de poste d’enseignant∙es en SEGPA au collège d’Auneuil. La FSU souhaite savoir si un support sera supprimé et rappelle son opposition à cette suppression. La baisse sur les effectifs du collège est très faible et il serait incompréhensible que la fermeture d’une division en enseignement ordinaire ait comme conséquence la suppression d’un moyen en SEGPA.

Prise de parole de la DASEN : Le TRMD n’est pas validé. Rien n’est acté pour le moment.

J) Concernant le nombre de PE à l’EREA de Crèvecœur-Le-Grand.

Prise de parole de la DASEN : 17 PE sont rattachés à cet établissement.

Prise de parole de la FSU : La répartition sera-t-elle identique à la rentrée prochaine ?

Prise de parole de la DASEN : La ressource humaine est représentée par les PE et relève du département mais le BOP 141 est géré au niveau académique. Cette question relève donc du CTA.

  1. Questions diverses pour le premier degré

a) La FSU alerte sur plusieurs situations d’écoles (Nogent, Mouy, Cramoisy…) où les effectifs sont élevés.

Prise de parole de la DASEN : « Pour nous, il n’y a pas lieu de s’alerter »

b) Peut-on avoir les listes des GS, CP, CE1 dédoublées pour la rentrée 2022 ?

Prise de parole de la DASEN : Vous les aurez quand on sera dans le constat.

c) Concernant le récapitulatif de l’évolution de la scolarisation des 2 ans dans le département de l’Oise depuis 2017.

Prise de parole de la DASEN : Un point sera fait au CDEN d’octobre.

d) Concernant les moyens fléchés pour les départs en formation DDEEAS et CAPPEI.

Prise de parole de la DASEN : « je n’ai pas forcément au jour d’aujourd’hui les éléments » / « c’est trop tôt… »

e) Concernant le bilan des démissions et ruptures conventionnelles.

Prise de parole FSU : chaque démission ou rupture conventionnelle doit donner lieu à un nombre équivalent en plus sur la liste des candidat.es au CRPE .

Prise de parole de la DASEN : « je ne gère que le premier degré ». Il faudra donc consulter le CTA sur ce point. Dans le premier degré, il faut signaler 3 ruptures conventionnelles et 5 démissions. Ces départs ont été compensés par un recrutement de contractuels. Lorsque des « supports sont libérés », un travail est mené pour que les postes soient pourvus par des contractuels. « On ajuste au mieux les ressources et les besoins ».

f) Concernant le nombre d’enseignant∙es  stagiaires à la rentrée 2022.

Prise de parole de la DASEN : Ce n’est pas encore calé.

G) Concernant les contractuels alternant dans les établissements du département.

Prise de parole de la DASEN : Ce n’est pas encore calé.

H) Concernant les dates des prochaines instances (CDEN, CTSD, CDF).

Prise de parole de la DASEN : Lee calendrier n’est pas prêt, il y aura juste un CTSD d’ajustement en juin.

I) Concernant le bilan du mouvement POP.

Prise de parole de la DASEN : 1 poste pourvu sur 5. 370 personnes ont participé aux permutations informatisées. Le nombre de personnels ayant obtenu un poste en dehors de l’Oise est à la marge au mouvement POP ;

J) Concernant le bilan des classes remplacées et non remplacées dans le département.

Prise de parole de la DASEN : « on a été totalement transparents » / « je vous renvoie vers les communiqués de presse donnés au moment de la crise COVID ». Nous sommes revenus dans une normalité depuis deux jours.

K) Concernant le bilan chiffré de l’évolution des demandes de sorties scolaire avec et sans nuitées des écoles de l’Oise sur une période longue.

Prise de parole de la DASEN : « c’est un travail conséquent » / nous travaillerons sur ce point plus tard en bilatérale.

L) Concernant l’ouverture du mouvement.

Prise de parole de la DASEN : il devrait avoir lieu début avril.