GRÈVE JEUDI 10 FÉVRIER DANS L’ÉDUCATION POUR UNE AUTRE POLITIQUE ÉDUCATIVE

DANS L’OISE : RASSEMBLEMENT – 14H30 – INSPECTION ACADÉMIQUE

PRÉPARONS LE PRINTEMPS : fleurissons les arbres de l’IA de nos revendications ! Apportez vos affaires de classe : feuilles A4, feutres…

La FSU invite les personnels à venir débattre des suites de l’action lors d’une Assemblée Générale le jeudi 10 février à 13H00 – espace du Pré Martinet (à l’amphithéâtre)

tract FSU grève du 10 fév 2011

Rentrée 2011 : coupes claires en Picardie !

En Picardie, rentrée 2011, 347 emplois supprimés alors que le nombre d’élèves va augmenter.

"-" 149 emplois en écoles primaires,

"-" 198 en collèges et lycées.

Lors du Comité Technique Paritaire Académique du 17 janvier, l’arbitrage rectoral a désigné plusieurs secteurs ciblés par les fermetures de postes dans l’académie :

À l’école primaire :

"-" 40 suppressions de postes environ liées au redimensionnement des classes : il y aura plus d’élèves par classe !

"-" 12 suppressions toucheront le remplacement , c’est à dire des remplaçants en moins !

"-" 15 suppressions sur l’accueil des moins de 3 ans ; nouveau coup dur pour la scolarisation des enfants de 2 ans !

"-" 37 suppressions en RASED, tant pis pour les élèves en difficultés scolaires persistantes !

"-" 37 postes d’intervenants en langue…

Le département de l’Oise subira ainsi la fermeture de 11 postes alors que les prévisions de l’Inspection Académique font état d’une augmentation des effectifs à scolariser.

Dans le second degré, l’augmentation des effectifs à scolariser dans les collèges ne s’accompagne pas d’une dotation en postes puisqu’ils perdent 10 postes et donc mécaniquement, les effectifs par divisions vont encore augmenter. Les lycées généraux sont touchés à hauteur de 85 postes supprimés.

Ce sont les lycées professionnels qui sont particulièrement touchés : ils vont perdre dans l’académie 106,5 postes lié à la mise en place de la réforme du bac professionnel (passage de 4 à 3 ans et économie de postes à la clé, ce que la FSU a toujours dénoncée).

En raison des élections cantonales et afin de ne pas "troubler" cette échéance, en particulier pour les candidats de la majorité présidentielle, les annonces liées aux opérations de carte scolaire, les fermetures notamment, seront différées au lendemain des résultats de ces élections, soit début avril. Chacun appréciera la priorité donnée au calendrier électoral cantonal sur celui du service public et laïque d’éducation, de ses élèves, de ses personnels.

Nous voulons que l’éducation redevienne une priorité !

Communiqué FSU
Les Lilas, le 24 janvier 2011

La journée du 22 janvier a montré la détermination des personnels de l’Éducation mais aussi des parents, des jeunes et des mouvements pédagogiques à ne pas accepter la dégradation du service public de l’Éducation.

Les défis à relever pour le système éducatif sont considérables : faire face à l’échec scolaire persistant, en finir avec les sorties sans qualification du système éducatif de trop nombreux jeunes, assurer la réussite de tous à tous les niveaux. La FSU a mis en débat dès le mois de novembre « 20 propositions pour l’École » afin de contribuer à l’amélioration du système éducatif. Elle est prête à en discuter avec le Ministre de l’Éducation nationale et le Ministre de l’Agriculture et avec tous les personnels, les parents, les jeunes et tous les citoyens à l’occasion de 500 débats qu’elle organise partout en France.

Mais le gouvernement doit cesser de faire croire qu’il est possible de faire mieux avec moins. Nul n’ignore que sa politique éducative est conduite par celle de la réduction des dépenses publiques pour diminuer les déficits publics. L’ampleur des suppressions de postes dans l‘Éducation, avec plus de 16 000 postes encore supprimés à la prochaine rentrée, alors que 62 000 élèves supplémentaires sont attendus, et les transformations radicales à l’œuvre dans le système éducatif qui instaurent une école de plus en plus ségrégative ne permettront pas de relever ces défis et d’assurer enfin la réussite de tous les élèves.

C’est une autre politique, d’autres moyens, une autre dynamique à tous les niveaux du système éducatif qu’il faut mettre en œuvre.

La FSU considère que pour imposer d’autres choix pour le service public et laïque d’éducation, la journée du 22 janvier doit trouver des prolongements. Elle estime que les enjeux nécessitent une réaction unitaire forte et regrette que pour l’instant ses partenaires syndicaux ne poursuivent pas avec elle l’action nécessaire. La FSU appelle tous les personnels de l’éducation à être en grève le 10 février prochain pour dénoncer les suppressions de postes, demander un collectif budgétaire qui permettrait d’assurer la prochaine rentrée scolaire dans de meilleures conditions pour les élèves, l’ouverture de discussions sur les réformes en cours (formation des enseignants, lycée, voie professionnelle, dispositif (E)CLAIR…) et l’amélioration des conditions de travail des personnels malmenés dans leur professionnalité et notamment les personnels non titulaires.