La crise sanitaire a décuplé les inégalités et dégradé le partage des richesses produites dans le monde en défaveur des plus démuni.es. Durant ces derniers mois, les profiteurs de crises, dopés par les plans de soutien des pouvoirs publics ou des banques centrales, se sont gavés.
Les gains des grandes entreprises n’ont cessé d’augmenter au profit des actionnaires ou du rachat d’actions, au détriment des salarié.es qui ne reçoivent que des miettes.

Cela n’empêche pas le patronat, soutenu par la macronie, de se replier derrière des dogmes passéistes. Il faudrait travailler plus, plus  longtemps et surtout ne pas être payé.es plus. Il n’y aurait pas d’argent : pas d’argent pour sortir les précaires de leur condition, pas d’argent pour créer des postes, pas d’argent pour ouvrir des lits dans les hôpitaux, pas d’argent pour partager les brevets des vaccins…
C’est non.

Les services publics, pourtant rempart face aux inégalités, moteur dans la répartition de la richesse et vecteur d’émancipation, ne sont pas soutenus. Les agent.es qui les font vivre au quotidien sont toujours plus précarisé.es, mal-payé.es et méprisé.es par le pouvoir en place.
Le 27 janvier, les salarié.es du privé et du public sont appelé.es à se mobiliser. Pour une fois ce n’est pas pour dénoncer tel ou tel projet fumeux (ils sont nombreux : réforme des retraites, assurance chômage, etc.) mais pour du MIEUX :
     – Pour rendre les services publics attractifs (à celles et ceux qui terminent leurs études par exemple).
     – Pour vivre mieux. Pour relever la tête.
     – Pour être fier.es de nos métiers, de nos missions, de nos réussites, de notre travail.

Julien Quintin, Pierre Ripart et Bénédicte Viguier
Co-secrétaires départementaux de la FSU Oise

Les mobilisations dans l’Oise :

 

La publication de la FSU de l’Oise :