PERTE D’AUTONOMIE : FAISONS LE POINT.

Repoussée d’année en année depuis 2007, la réforme de la prise en charge de la perte d’autonomie est mise à l’ordre du jour par le Président de la République et le gouvernement.

Un calendrier a été fixé qui confie aux préfets de région et aux directeurs d’ARS le soin d’organiser, à partir du mois d’avril des réflexions dont les conclusions seront rendues avant juillet 2011.

Les premières mesures pourraient être inscrites dans la Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2012 (adoptée à l’automne 2011).

Comme pour la « réforme des retraites » la campagne d’opinion a déjà commencé. Majorité et gouvernement mettent en avant les enjeux financiers, les grossissent en présentant comme besoins nouveaux et futurs bon nombre de dépenses déjà existantes dont certaines ne relèvent pas à proprement parler de la perte d’autonomie.

Les pistes de la majorité sont claires :

Elles vont dans le sens
"-" d’une augmentation de la fiscalité des retraités (CSG plus forte, journée de solidarité)
"-" de la réduction des dépense par l’exclusion de l’ APA des personnes relevant du GIR4, (récupération sur succession).

"-" et on y trouve aussi l’obligation de souscrire une assurance dépendance dès 50 ans qui serait un marché important pour l’assurance privée.

La FSU rejette cette méthode et ces propositions qui constituent un pas de plus contre le principe de solidarité nationale et contre la Sécurité Sociale.
La FSU se prononce pour un droit universel de compensation quel que soit l’âge, ce droit relevant d’un véritable service public d’aide à la personne.

Nous reviendrons sur ce sujet important qui concerne le syndicalisme dans son ensemble, actifs et retraités.

La Section Fédérale des Retraités.